Mila Les brigades de la DCP déclarent la guerre au commerce illicite Des tonnes de produits contrefaits ou non conformes aux normes de fabrication ont été saisies par les services de la direction du commerce et des prix (DCP) de Mila. Dans son bilan annuel de 2009 rendu public mardi, la direction du secteur fait état de la saisie de 68 724 653 tonnes de produits de contrefaçon ou non conformes aux normes industrielles de référence. La gamme de produits saisis englobe le rond à béton, le ciment, la pièce de rechange pour automobiles, les détendeurs, les tuyaux et les radiateurs à gaz, la peinture pour revêtement mural, les produits cosmétiques, les pâtes alimentaires et autres. En tout, plus d'une vingtaine d'articles différents ont été frappés du sceau de “faux” ou de “dangereux” après les analyses de laboratoire. Durant notre passage dans son bureau, le directeur du commerce de Mila, B. Khoudri, a notamment mis l'accent sur les dangers inhérents à l'usage des détendeurs et des chauffages à gaz contrefaits, affirmant que la plupart des fuites de gaz ayant causé des asphyxies sur le territoire de la wilaya ont pour origine ces défaillants équipements. Par ailleurs, les brigades de la DCP spécialisées dans les pratiques commerciales ont effectué, durant la période concernée par le bilan, plus de 24 460 interventions au niveau des commerces de la région, lesquelles se sont soldées par l'établissement de pas moins de 3 915 PV. Pour défaut notamment d'hygiène, d'étiquetage ou de facturation. La valeur numéraire des marchandises saisies pour défaut de facturation s'élève, souligne le rédacteur du bilan, à 176 920 876,60 DA, alors que le nombre de commerces fermés par décision administrative est de l'ordre de 312 locaux. K. Bouabdellah Mascara Haro sur l'irrigation illégale Pour irriguer leurs cultures, les producteurs sont disposés à braver l'interdit et à tenter l'impossible pour aboutir à leurs fins, car, bien souvent, les investissements sont considérables et la faillite est suspendue à la disponibilité de l'eau. Dans ce contexte, et en dépit des multiples contrôles opérés par les agents de la police des eaux, un organisme institué à cet effet, les producteurs n'hésitent pas à procéder aux vols d'eau à partir de l'oued ou aux forages illicites, mettant à profit la baisse de vigilance des agents. Ces procédés sont l'apanage des producteurs des agrumes, particulièrement en période estivale ou en hiver, en l'absence des chutes de pluie. Toutefois, le bilan arrêté à la fin de novembre de l'année écoulée, mettant en relief les activités de la police des eaux, fait ressortir le nombre des interventions effectuées par les brigades ainsi que les chiffres ayant trait aux agriculteurs pénalisés par ces pratiques illégales. Dans ce contexte, 5 sondes et 7 motopompes ont été saisies, 15 agriculteurs pénalisés pour forage illicite, 9 puits ont été refermés, 9 agriculteurs verbalisés pour irrigation des cultures à l'aide des eaux usées et 9 autres pour raccordement illégal. A. Benmechta