Plus de 1 560 opérations de contrôle ont été opérées par les services de la direction de la concurrence et des prix entre le 1er avril et le 20 du mois en cours, a-t-on appris, hier, de sources fiables proches de la DCP d'Oran. L'opération “spéciale” mois de mai initiée par les responsables de la DCP intervient dans le cadre de la lutte contre les pratiques de commerce non conformes à la réglementation en matière de protection de la qualité du produit et de la santé du consommateur. Ainsi, les interventions des agents de la DCP ont permis de mettre à nu les agissements mercantilistes de certains commerçants avides du gain facile. Sur ce plan, les différents services de la DCP ont relevé 437 délits sur les 1 560 interventions effectuées par les brigades de la répression des fraudes. Un chiffre alarmant qui renseigne sur l'étendue des pratiques illicites de beaucoup de commerçants. “Les commerçants qui enfreignent la loi sur le règlement du commerce tentent de profiter au maximum de l'approche de l'été pour faire le maximum de bénéfices au détriment de la bourse et de la santé du consommateur”, déplore un responsable de la brigade des enquêtes de la DCP. Les infractions au code du commerce sont nombreuses et touchent essentiellement au non-respect de la conformité de l'étiquetage, à l'absence des composants du produit fabriqué et à la date de péremption sur le produit destiné à la vente. Dans ce contexte, des produits de large consommation, comme le fromage en portions ou encore le vinaigre, ont été retirés en grandes quantités du marché et leurs fabricants pénalisés. 78 procès-verbaux ont été dressés par les services de la DCP à l'encontre des contrevenants, lesquels seront poursuivis en justice. Dans le même ordre d'idées, 25 propositions de fermeture ont été consignées par les services de la DCP ainsi que 9 cessations d'activité définitives. Ces dernières mesures touchent des fabricants de vinaigre, de chocolat, de confiserie, de biscuit, de crème glacée et de fromage. Dans un autre registre, les éléments de la DCP ont procédé à la fermeture d'une chocolaterie pour des raisons évidentes de non-respect des normes de fabrication et d'absence de registre du commerce. Installée dans un garage situé dans une bourgade à l'est, la “chocolaterie clandestine” fonctionnait de façon illégale en l'absence des paramètres d'hygiène propres à la fabrication de ce produit de large consommation. En attendant les résultats définitifs du laboratoire régional du contrôle de la qualité, les responsables de la chocolaterie ont été mis à la disposition de la justice, laquelle statuera sur leur cas. Enfin, tous les potentiels vendeurs de crème glacée et de sandwiches en période estivale seront assujettis à la présentation d'un registre du commerce pour leur activité ponctuelle. K. REGUIEG-YSSAAD