20 000 ouvrages pour la bibliothèque de lecture publique d'Oum El-Bouaghi Ouverte depuis quelque temps, la bibliothèque de lecture publique d'Oum El-Bouaghi, dont l'enveloppe d'exécution est de 14 milliards de centimes, (10 milliards pour la réalisation et 4 milliards pour l'équipement), constitue un véritable joyau au plan architectural pour lequel elle a été primée. Cette dernière vient d'acheter, selon le directeur de la culture de la wilaya d'Oum El-Bouaghi, 20 000 ouvrages, avec possibilité d'acquisition de 40 000 autres, selon la même source, d'autant plus que le dépôt est d'une capacité de 100 000 ouvrages. Dans le cadre du programme de normalisation des bibliothèques, le programme de réalisation d'une trentaine de bibliothèques communales lancé dépasse 50 % avec une dizaine de structures achevées. Par ailleurs, un bibliobus, appartenant à la direction de la culture, équipé de 5 000 ouvrages d'un millier de titres, renforcés par 3 000 autres ouvrages acquis par la direction de la culture, notamment des annales, des dictionnaires destinés principalement aux étudiants et aux élèves, sillonnera les communes de la wilaya. Sur un autre registre, un autre projet culturel d'envergure est en cours de réalisation au chef-lieu de wilaya, il s'agit du théâtre de verdure d'une capacité de 2 500 places avec un salon d'honneur et diverses galeries. D'une enveloppe financière estimée à 19 milliards de centimes, les travaux d'aménagement ont atteint un taux de 20%. Nécessité de l'institutionnalisation de Yennayer comme fête officielle “Divers aspects de civilisation et histoire ancienne de l'Algérie” est l'intitulé de la communication, animée à la bibliothèque de lecture publique du chef-lieu de wilaya d'Oum El-Bouaghi par le Dr Taoutaou, sociologue, enseignant à l'université Mentouri de Constantine. Cette conférence a été organisée dans le cadre de la célébration de Yennayer, le nouvel an berbère qui coïncide annuellement avec le 12 janvier. L'initiative entreprise par l'annexe du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d'Aïn M'lila, en collaboration avec la direction de la culture et l'association Tidoukla N'thnoukri N'Aghrem N'Ifker Enouhoudh de Aïn Fakroun, a enregistré l'absence remarquée des responsables de la wilaya et une faible affluence résultant du manque de médiatisation. Toutefois, la conférence a bien eu lieu et elle a même permis à l'orateur de mettre en exergue l'histoire lointaine de l'origine berbère des Algériens dont les repères ne peuvent, en aucun cas, être dissociés de la vie de leurs aïeux. Evoquant Jugurtha qui demeure un martyr de la patrie algérienne, l'orateur a déploré que ce dernier ne soit pas commémoré en dépit de ses accomplissements et de sa lutte sans merci contre l'occupant romain. Evoquant l'identité, l'universitaire précisa que l'on ne peut maîtriser notre avenir si l'on n'a pas conservé le patrimoine de nos ancêtres, tout en insistant sur trois principales recommandations : la généralisation de l'enseignement du tamazigh, l'institutionnalisation de la fête de Yennayer comme fête officielle et l'intégration de l'histoire — qui va au-delà de l'antiquité — dans les manuels scolaires. K. Messaad