La paléo-océanographie : étudier le passé pour prédire l'avenir. L'évolution future des océans intéresse de plus en plus les chercheurs. Les fonds sont ainsi observés, passés au crible sur plusieurs millénaires. Parce qu'il a été prouvé que l'océan a un rôle modérateur vis-à-vis des changements de la température de l'air dans les zones côtières, entre autres et son instabilité ne peut qu'avoir des répercussions sur l'avenir. Des répercussions rendues prévisibles grâce à la paléo-océanographie. - Les glaces arctiques ne sont pas en reste. L'augmentation de la température au pôle et la diminution de la glace de mer estivale intéresse les chercheurs impliqués dans le programme international de bouées arctiques. La glace de mer constitue l'habitat naturel de beaucoup d'espèces à l'instar de l'ours polaire, des phoques et des éléphants de mer. C'est pourquoi des balises Argos ont été installées en vue de surveiller les glaces de l'Arctique. Cela sans compter que l'absence de la glace de mer expose le littoral aux vagues océaniques. - Secrets abyssaux : Jules Verne a imaginé et il a vu juste. Aujourd'hui, les scientifiques sont formels, “l'avenir de la Terre se trouve au fond de l'eau”. Même s'il y fait froid et nuit, il est question de prospecter les fonds océaniques d'une superficie évaluée à quelque 307 millions de kilomètres carrés et abritant entre 500 000 et 1 500 000 espèces marines multicellulaires dont le poisson Hachette et le ver de Pompéi. - Paris vit sous la menace d'une crue centennale. En 1910, les inondations de la capitale française ont causé des dégâts qui font un siècle plus tard bouger la capitale. En effet en janvier de l'année en question la Seine est sortie de sont lit pour envahir la capitale. Réguler les cours de la rivière est, entre autres, l'une des mesures retenues par les autorités compétentes. - Une équipe de chercheurs de l'université d'Etat de l'Ohio a pu démontrer que depuis les derniers relevés effectués en 2000, les glaciers du Kilimandjaro ont perdu 26% de leur surface. Cette même équipe s'avance à dire que vers 2033 le sommet serait aussi chauve qu'un genou. En somme, que les “neiges éternelles” ne le sont pas tant que cela puisqu'il n'y en aura tout simplement plus. La déforestation des flancs de la montagne et le réchauffement global en seraient les principales causes.