La Chambre algéro-allemande du commerce et de l'industrie a organisé, hier, un séminaire sur le partenariat algéro-allemand dans le domaine des énergies renouvelables, “énergie solaire”, à l'hôtel El-Djazaïr. Ce rendez-vous, qui a vu la participation d'un important parterre de spécialistes en la matière, à l'image de Jens Altevogt, chef de projet de l'Académie des énergies renouvelables (Renac) AG, Uwe Hartman, directeur général de la coopération allemande pour l'énergie solaire e.V, Joachim Schnurr, directeur général de GFA Envest GmbH, a été tout autant marqué par la présence d'une invitée de marque, il s'agit de Christina Wittek, directrice du département des énergies renouvelables au ministère fédéral de l'Economie et de Technologie. Introduisant la rencontre, Andreas Hergenrother, le directeur général de la Chambre algéro-allemande du commerce et de l'industrie, a expliqué toute l'importance d'un partenariat “gagnant-gagnant” entre l'Algérie et l'Allemagne dans le domaine des énergies renouvelables. “L'ambition des autorités algériennes à augmenter la part des énergies renouvelables dans la production électrique algérienne nous a fortement encouragés à promouvoir de nouveau le potentiel du marché de l'énergie solaire au niveau de l'économie allemande.” À l'horizon 2015, environ 5% de l'électricité en Algérie, selon le ministère algérien de l'Energie et des Mines, devraient être issus des énergies renouvelables, notera Andreas Hergenrother, avant d'expliquer que “du fait que l'économie allemande est le leader mondial dans le domaine de l'énergie solaire, nous sommes convaincus que les entreprises allemandes auront leur place comme partenaires durables dans le cadre du transfert de technologie”. “Il existe de grands besoins en technologie et en savoir-faire pour pouvoir relever le défi de l'utilisation des énergies renouvelables de la manière la plus adéquate”, dira l'intervenant avant de préciser que “l'économie allemande, avec son haut niveau technologique et son savoir-faire répondant aux standards les plus élevés, aura sa place en tant que partenaire durable dans les domaines environnementaux en Algérie”. Intervenant de son côté, Mme Christina Wittek a lancé d'emblée : “Je suis intéressée de savoir ce qui intéresse les Algériens dans le domaine des énergies renouvelables.” Expliquant qu'“on se plaint du fait que les énergies renouvelables soient chères”. L'intervenante précisera que ces énergies “ont besoin d'être développées”. Evoquant l'impératif de trouver des partenaires fiables pour une coopération au long terme, l'intervenante précise que “les entreprises allemandes sont fiables”. Sollicitée à l'occasion d'une conférence de presse à l'issue de la séance d'ouverture sur l'initiative Desertec, la ministre allemande expliquera qu'il s'agit “d'une initiative privée qui sera financée par des fonds privés et il n'est pas question que le gouvernement allemand la finance”. “Desertec est une idée qui est à son début et qu'on va suivre dans son cheminement”, note encore la ministre, tout en précisant que le rôle du gouvernement allemand consiste seulement à offrir le cadre pour promouvoir le partenariat.