Le verdict du procès en appel des anciens cadres supérieurs d'Algérie Télécom, ouvert mercredi après-midi à la cour de Sétif, sera prononcé le 3 février prochain. Slimane Kheïreddine et Mouloud Djeziri, ex-directeurs généraux d'Algérie Télécom, Boualem Adjfane, ex-directeur financier et comptable de la même entreprise, et cinq autres personnes impliquées dans la même affaire comparaissaient pour, entre autres, dilapidation de deniers publics, trafic d'influence, usage abusif de fonction et faux et usage de faux en écritures bancaires. L'audience a été marquée par la lecture de l'acte d'accusation, l'audition des accusés et des témoins, ainsi que les plaidoiries des avocats de la partie plaignante (Algérie Télécom et la banque Natexis) et de la défense. Reporté à trois reprises, d'abord sur requête de la défense, puis en raison de l'absence des témoins ensuite, à cause de celle de l'un des accusés, le procès s'est prolongé jusqu'à hier matin. Slimane Kheïreddine et Mouloud Djeziri, anciens responsables de l'opérateur historique des télécommunications, avaient été condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Sétif à des peines respectives de cinq et trois ans de prison, tandis que Boualem Adjfane, cadre financier, avait écopé de deux années d'emprisonnement.