La CAN-2010 vient de baisser rideau. Cette édition n'entrera pas dans l'histoire pour des exploits techniques. Malheureusement ! Elle y figurera pour s'être distinguée par des exemples type d'arbitres malveillants et manipulateurs de résultats. D'hommes en noir, apparemment programmés pour servir les causes de ceux qui ont à charge leur désignation comme directeurs de jeu. Se substituant aux autorités élues, les squatteurs des structures permanentes de la CAF se sont, au fil des ans, forgé une capacité de pression et de nuisance redoutables. Ils s'avèrent être les vrais patrons d'une organisation capable de condamner une sélection qui s'est fait canarder. Mais aussi de rester étrangement impassible lorsque le bus de la sélection de l'un de ses membres est “caillassé” pratiquement sous ses fenêtres, à la veille d'une rencontre décisive conjointement organisée avec la Fifa. La condamnation par le président de la CAF des “erreurs d'arbitrage scandaleuses” au détriment du Cameroun et de l'Algérie arrive bien tardivement. Elle survient alors que les dés, pipés, ont déjà fait le jeu et fermé la partie. Aveu d'impuissance du premier responsable de l'institution ? La CAF en sort piteusement. Aller en phase finale avec une bonne équipe s'avère finalement être une condition insuffisante. Un efficace travail en assemblée, en commissions et en coulisses doit l'accompagner et l'appuyer. Cela a fait cruellement défaut à notre sélection nationale. Nos compatriotes pourtant, sont nombreux dans la CAF, du comité exécutif aux autres structures, celle de l'arbitrage notamment. Pour quels résultats ? Notre formation a hérité d'arbitres incroyablement incompétents pour ne pas dire autre chose, face au Rwanda pour les éliminatoires et face à l'Egypte. Elle a aussi joué dans des conditions exécrables un match, le seul de tout le tournoi, programmé à une heure indue. Nos joueurs, tout à la fois victimes et témoins d'un hold-up prémédité, ont montré de grandes possibilités. Ils nous ont ravis dans cette compétition qui a mis à nu de douteux agissements et des carences portant gravement préjudice au fonctionnement de la CAF. Un organisme censé activer au service du développement du football africain, tel que voulu par l'ensemble des fédérations nationales dont il est l'émanation. Cela semble être une mission bien occultée.