Cités à comparaître devant un tribunal mercredi dernier, pour avoir tenté de fermer, il y a un mois, le siège de leur APC, le procès des 31 jeunes de Bouchekif est reporté jusqu'au 3 mars prochain. Ce renvoi a été décidé par la juridiction compétente qui a pris en considération la demande des plaignants qui avaient fourni des éléments nécessitant une étude minutieuse du dossier avant de passer à la barre. Parlant de ces détails remis à la justice, l'un des prévenus que nous avons contactés dément catégoriquement les griefs retenus contre le groupe. “Pour prouver notre innocence quant à cette accusation gratuite d'avoir fermé le siège de l'APC et de l'avoir saccagé, nous avons présenté des photos démontrant que cette institution était ouverte ainsi qu'une liste de témoins”, affirmera ce dernier, un ex-élu, qui précisera, tout en affichant toute sa confiance à la justice, avoir aussi remis un rapport bien détaillé portant sur certaines confusions graves et flagrantes qui couvrent l'APC de Bouchekif.