Mascara Un jeune homme retrouvé poignardé à Sidi Kada N'ayant plus donné signe de vie depuis vendredi, ce qui a suscité l'inquiétude de ses parents qui se sont mis à sa recherche, le jeune Ghazal Raïs, plus connu sous le sobriquet de Reffas, âgé de 18 ans seulement, a été retrouvé le lendemain de sa disparition, soit le samedi, mort et abandonné à l'entrée du village. Selon les témoins, la victime portait des coups de couteau à différents endroits du corps et qui ont provoqué sa mort. Comme toujours en pareilles situations, la dépouille de la victime a été évacuée vers la morgue de l'hôpital de Tighennif pour que soit effectuée une autopsie et la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame. A. B. TISSEMSILT pénurie de lait infantile Depuis déjà plusieurs mois, le lait infantile “France Lait”, premier âge, que les enfants consomment jusqu'au sixième mois, aura discrètement disparu des étalages. Très rapidement, les spéculateurs structurels se mettront de la partie pour augmenter les prix. D'où l'insoutenable inquiétude des parents en cas de rupture des stocks de lait maternisé, dont certains auront payé des boîtes jusqu'à 400 DA l'unité de 500 grammes. Leur désarroi est tel que certains n'auront pas hésité à faire de longs et coûteux déplacements afin de se procurer l'indispensable produit. La pénurie engendrant souvent la panique, certains n'auront pas lésiné sur les moyens en s'accaparant de véritables stocks susceptibles, non seulement de couvrir toute la période considérée, mais de la dépasser largement. Des frais supplémentaires qui auront malheureusement participé à alimenter la tension sur cet aliment incontournable. ABED MEGHIT Marché de l'emploi à Mascara Entre la théorie et la pratique ! La maison de la culture Abi-Ras-Ennacéri de Mascara a abrité, lundi dernier, une opération intitulée “Portes ouvertes”, mettant en relief les activités de l'Agence nationale de l'emploi de jeunes. Inaugurée par le wali, cette manifestation a attiré la grande affluence car touchant la classe juvénile des deux sexes, de tout âge et concernant de surcroît le créneau stratégique et sensible à la fois qu'est le chômage, une situation que vivent des milliers de jeunes. Cette particularité a incité les principaux concernés à tenter de satisfaire leur curiosité en se rapprochant davantage des exposants afin d'évaluer leur chance d'accéder à un projet susceptible de leur ouvrir la porte du monde du travail. Nantis de ce statut, des centaines de jeunes ont manifesté leur volonté de vouloir affronter l'écueil en franchissant la porte de la Maison de la culture et parcourir ainsi la distance qui les séparait des différentes agences chargées de la gestion des dossiers. Mais, si en théorie, la célérité est avancée dans la réception, l'étude et l'examen de leurs dossiers, les jeunes restent réservés car en pratique, bien des obstacles sont dressés sur leur parcours avec, en fin de compte, plus de déçus que de satisfaits. En effet, les statistiques communiquées par les agences censées coordonner leurs actions pour promouvoir les investissements dans les différents secteurs d'activité dont la région tire sa vocation, à l'instar de l'agriculture, l'hydraulique et le tourisme, font ressortir un taux d'exécution relativement en deçà des objectifs assignés par ce dispositif. Le niveau d'instruction, le degré d'éducation, le manque de culture et surtout l'absence d'information peuvent constituer les facteurs autour desquels gravitent les échecs de telles démarches. Certes, les candidats affichent leur pessimisme mais n'abdiquent pas, spéculant sur une éventuelle chance à saisir en temps opportun. A. Benmechta