Les travailleurs, devenus propriétaires des lieux, auraient toujours exigé pour toute cession une indemnisation, légitime du reste, qui ne serait pas à la portée de l'APC. Depuis la dissolution des Aswak, qui remonte à l'année 1997, les locaux de l'ex-Souk el-Fellah sont toujours inoccupés. Ces derniers, situés en plein chef-lieu de la commune de Souk El-Tenine, sont formés d'un grand hangar et d'un vaste parking sur une superficie non négligeable. Nous avons su, à l'époque, qu'après la dissolution, la direction des Aswak avait attribué ces locaux aux travailleurs de la structure de Souk El-Tenine, mais jusqu'à aujourd'hui, aucune exploitation n'en a été faite, bien que le grand espace qu'ils représentent pourrait convenir à toute sorte d'utilisation. Aussi, l'APC a toujours été en manque d'infrastructures pour d'éventuels projets. Il serait aussi judicieux d'exploiter ces locaux pour la domiciliation de prestataires de services, comme les succursales de banques, les agences de plusieurs entreprises comme Sonelgaz, dont l'absence pénalise énormément les citoyens de la localité. Conscients de l'importance de ces locaux, aussi bien par leur situation, au cœur de la ville, que par leur grande superficie, les élus de l'APC ont fait plusieurs tentatives pour leur récupération, en vain. Dans ce sens, on se souvient que déjà en 1998, un bras de fer était engagé entre des élus et les services des domaines, suivi d'une requête adressée au wali de l'époque, pour “la réappropriation d'un bien qui n'est autre qu'un patrimoine de la commune”, avait-on avancé à l'époque. On pensait intégrer l'assiette, après démolition des locaux, dans le nouveau plan d'aménagement conçu pour le chef-lieu. Ces deux actions se sont toujours soldées par des échecs. Une autre fois, quand la région fut livrée à un climat sécuritaire des plus inquiétants, il était prévu l'affectation de cette assiette pour l'implantation d'une structure sécuritaire, mais encore une fois, on a buté sur un mur. Les travailleurs, devenus propriétaires des lieux, auraient toujours exigé, pour toute cession, une indemnisation, légitime du reste, qui ne serait pas à la portée de l'APC. En attendant, la vacance inutile des lieux est toujours là.