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Dix ans après la dissolution des EDG et Aswak
La grande distribution peine à trouver ses marques
Publié dans El Watan le 12 - 03 - 2007

Avant que le Conseil national des participations de l'Etat (CNPE) ne décide de leur dissolution en novembre 1997, l'Algérie disposait d'un important réseau de grands magasins, présent à travers l'ensemble du territoire national. Douze Entreprises de distribution des galeries algériennes (EDG) et presque autant de Souk El Fellah (Aswak) composaient ce réseau d'environ 2500 magasins où s'approvisionnait l'écrasante majorité des consommateurs algériens, en dépit des pénuries récurrentes qui le caractérisaient.
Si les mesures de dissolution suivies de liquidation qui avaient affectées les EDG et bien avant elles les Aswak pouvaient se justifier par leur irrémédiable déstructuration financière et leur mauvaise gestion, ce qui l'est beaucoup moins c'est l'état d'abandon dans lequel leurs infrastructures ont été laissées pour certaines depuis plus de dix ans, alors que la loi (code commerce) prévoyait une continuité de l'activité sous l'autorité des liquidateurs désignés en attendant que ces magasins éligibles à la privatisation trouvent de nouveaux propriétaires. Le holding " Services ", chargé de mettre en œuvre la décision du CNPE est parvenu à mettre fin à l'activité des EDG en moins d'une année en dépit des contestations des 5000 travailleurs licenciés à qui on avait promis qu'ils seraient les premiers servis lorsque ces grandes surfaces qui les employaient seront mises en vente.Pour diverses raisons, les holdings et, plus tard, les SGP concernées ne parviendront malheureusement pas à conduire le processus de privatisation à son terme, laissant à l'abandon des dizaines de grands magasins ayant pignons sur rues à travers tout le territoire national. Le grand monoprix du Hamma (ex-Belcourt) incendié par les émeutiers du 5 octobre 88 et fermé à ce jour, en est un bel exemple mais il n'est pas le seul. A la rue Didouche Mourad il existe un monoprix et un souk el fellah oisifs, de même qu'à la rue Ben M'hidi, sont à ce jour fermés les Grandes Galeries algérienne et le bon marché. Seul le monoprix a été remis en activité par le groupe Cherfaoui (Promy). Il y en a ainsi des grandes surfaces fermées dans pratiquement toutes les grandes villes du pays et il y aurait comme une volonté de les maintenir dans cet état. Ce qu'évidemment démentent les autorités concernées quand on les interroge. Ils évoquent diverses raisons parmi lesquelles on peut citer la difficulté des liquidateurs à évaluer le patrimoine des EDG, les convoitises de personnalités influentes et, il faut le reconnaître, l'absence totale de volonté d'ériger sur la base des entreprises dissoutes un secteur de la grande distribution performant.
Privatisation
On a en mémoire les difficultés avec lesquels les quelques heureux repreneurs ont enfin pu accéder à la propriété de ces grandes surfaces alors qu'ils répondaient à toutes les exigences des cahiers des charges et, bien entendu, de la concurrence. Il reste aujourd'hui encore beaucoup à faire pour venir à bout du processus de privatisation qui n'a, pour l'instant, concerné qu'une part des actifs laissés par les entreprises de distribution dissoutes. Les grandes surfaces privatisées ont dans bien des cas changé d'activité, en dépit d'une clause de la loi sur la privatisation qui l'interdit expressément. De nombreux monoprix ont ainsi été transformés en dépôts, usines, bureaux et autres. Le secteur de la grande distribution a de ce fait pratiquement disparu du paysage algérien. Les grands magasins confiés aux ex-employés des EDG ou des Aswak ont quant à eux été réduits à des regroupements d'épiceries mal achalandées et peu attrayantes, comparées aux supérettes qui leur font concurrence. La faillite est déjà consommée pour nombre d'entre eux. La question que se posent aujourd'hui de nombreux algériens est de savoir pourquoi des magasins, et notamment les plus grands d'entre eux, laissés par les EDG et les Aswak restent aujourd'hui encore fermés alors qu'ils pourraient au minimum servir aux promoteurs algériens et aux sociétés internationales de la grande distribution, contraints de se rabattre sur de nouveaux terrains ou des immeubles qui ne sont pas conçus pour (cas de Carrefour) pour s'installer en Algérie. Les autorités algériennes sont pourtant bien conscientes qu'il ne saurait y avoir d'économie de marché sans la grande distribution qui en est la symbolique même. Il ne leur échappe également pas que les grands magasins ont la particularité d'être à la fois de gros clients de l'économie (les produits agricoles et manufacturés se retrouvent sur les étals des grandes surfaces) et des pourvoyeurs d'emplois. Les infrastructures laissées par les EDGA et les Aswaks, pourraient constituer le point de départ d'une grande distribution performante portée par des opérateurs privés et étrangers qui pourraient, si on les leur cédait, accélérer ne serait ce que leur premières installations en Algérie.


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