À chaque fois que l'étau se resserre contre le président du MCA, Sadek Amrous, il arrive à se dégager même si d'une manière momentanée. En effet, les dirigeants du vieux club algérois tentent de le destituer, mais la dernière sortie de l'opposition, emmenée par Abdelhamid Zedek, a freiné les démarches. Le Comité d'orientation et de surveillance (COS) qui a décidé de retirer le tapis sous les pieds du boss mouloudéen a vite stoppé les manœuvre après le retour en scène de Zdek qui a demandé la récupération de la direction du vieux algérois suite à l'expiration de l'ultimatum de la justice. Mais ce n'est que partie remise. Les deux fractions opposées se sont mis d'accord sur un point commun, la destitution de Amrous. Un deal est en train d'être préparé pour désigner un candidat du consensus, qui semble être Ahmed Gaceb. Nous apprenons que l'opposition enregistre une fissure puisque certains membres ont décidé de se retirer et ne semblent pas être d'accord sur certaines démarches. des Gaceb, Longar, Chaabane et autres Ousmal ne partagent plus les mêmes idées que les autres membres emmenés par Hamid Zedek et Mourad Benslimane. Beaucoup de choses devront faire surface incessamment, même si Zedek reste imperturbable aux dernières manœuvres. Selon nos sources, il n'a nullement l'intention de lâcher la présidence du MCA surtout que l'assemblée générale du mois d'avril dernier l'avait élu en tant que tel. Il persiste et signe qu'il ira jusqu'au bout dans l'application de la décision de la justice le proclamant comme étant le président légitime du MCA. Son projet c'est d'ouvrir l'assemblée générale à d'autres sensibilités de la famille mouloudéenne l'été prochain, et organiser des élections démocratiques auxquelles prendront part les représentants de toutes les tendances. Pour sa part, Amrous se dit pas prêt à rendre le tablier même si certaines sources affirment que l'enfant de Bordj Menaïel est prêt à partir à condition de lui restituer l'argent qu'il doit au club. Mais le président du Mouloudia nous a montré autre chose à la fin du match de coupe face à Aïn Merane. “Il faut nous laisser travailler”, nous dira-t-il. Une manière de montrer à tout le monde qu'il est et il reste le président du Mouloudia. Mais est-ce pour longtemps ?