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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 22 - 02 - 2010

Avertissement : Cette histoire a été inspirée par des faits réels.
1re partie
-C'est quoi, ce remue-ménage ?
Lydia est surprise de trouver sa cousine Kamélia en train de vider sa garde-robe puis les tiroirs de sa commode. Visiblement, elle cherche quelque chose et quand elle pousse un soupir de désespoir, elle ne peut qu'être touchée.
-Qu'est-ce que tu cherches ?
- Qu'est-ce que je cherche ? reprend la jeune fille au bord des larmes. Mon petit ami m'a offert des boucles d'oreilles en or l'année passée. Je les avais cachées dans un coin de la garde-robe et je ne les retrouve plus. On a rendez-vous, je voulais les porter. Je voulais lui faire plaisir.
- Pourquoi ne les portais-tu pas avant ? l'interroge sa cousine, en rougissant légèrement.
- Je ne pouvais pas. Maman aurait deviné que j'ai un petit ami et elle aurait passé son temps à me surveiller.
- Pourquoi ce changement ? Pourquoi les porter maintenant ?
Kamélia a un sourire. Elle prend les mains de sa cousine et les serre dans les siennes comme pour communiquer sa joie intérieure. Elle confie pour la première fois que son petit ami a de bonnes et sérieuses intentions.
- Samir veut me demander en mariage. Je n'en reviens pas. Je suis si heureuse !
- C'est magnifique, lui affirme Lydia. Tu en as de la chance ! Ses parents sont d'accord ?
- Je ne sais pas, avoue la jeune fille. Mais hier, il m'en a parlé. Il était sûr de lui, tout le prouvait !
- Tu as rendez-vous avec lui quand ?
- Dans deux heures. Je voulais porter ces boucles, c'est raté.
Lydia propose de l'aider dans sa recherche.
- Je replie les vêtements, décide-t-elle. Avec un peu de chance, je tomberais dessus !
- J'en doute fort, dit Kamélia. Je les ai tous vérifiés. Elles ne sont plus ici. Je me demande comment je les ai perdues, je ne les ai jamais portées.
Lydia se détourne. Si sa cousine n'a jamais porté ces fameuses boucles en or, elle, elle a déjà eu cette chance. Elle les a dans sa poche car elle venait les remettre à leur place.
Connaissant le programme de sa cousine, elle ne s'est pas attendue à la trouver à la maison. Sa tante maternelle Houria lui a toujours permis de faire ce qu'elle veut chez elle. Elle a aussi l'habitude de passer des week-ends avec elles. Issue d'une famille de sept filles, Houria a bien voulu prendre Lydia sous sa tutelle pour soulager sa sœur. Elle a vécu presque quinze ans ici. En fait, elle ne les a quittés qu'en entrant à la fac de médecine. Maintenant, elle vit à la cité de jeunes filles mais ne rate aucune occasion pour leur rendre visite. Et si elle veut, elle passe la nuit. En plus des week-ends bien sûr.
Elle en profite pour prendre un bain et laver son linge. Parfois, elle sort en ville avec des camarades. Aujourd'hui, en ce jeudi de l'année 1987, si elle ne s'est pas jointe à elles, c'est pour remettre les boucles à leur place. Mais manque de chance, Kamélia est là. Et elle les cherche.
- À quoi penses-tu ? l'interroge cette dernière. Tu as des ennuis ?
- Non...
Et comme pour changer de sujet, elle se met à plier les chemisiers et profitant d'une seconde où sa cousine est tournée, elle met les boucles dans un pull en laine. Quand vient le tour de ce dernier d'être plié, elle pousse un cri de surprise.
- Regarde, lui dit-elle, en lui montrant du doigt les boucles, tu les cherches depuis tout à l'heure alors qu'elles étaient accrochées au bras du pull !
Kamélia n'en revient pas.
- Incroyable ! J'ai pourtant vérifié chaque vêtement, même mes sous-vêtements, soupire-t-elle. Oh ! merci, Lydia. Sans toi, je ne les aurais pas trouvées.
- Inutile de me remercier, ce n'est rien, répond la jeune fille. Je suis seulement tombée dessus.
- Et parce que tu viens de m'aider, je tiens à ce que tu viennes avec moi, décide Kamélia.
- Non, je ne peux pas, proteste sa cousine. C'est un rendez-vous d'amoureux. Vous avez besoin d'intimité et non pas d'un chaperon !
Mais Kamélia insiste. Et elle n'aime pas qu'on discute ses décisions.
Rendez-vous amical ou d'amoureux, elle viendra avec elle. Lydia en son for intérieur meurt d'envie de voir l'élu de sa cousine.
A. K.
(À suivre)


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