RESUME :Kamélia ne veut pas inquiéter sa mère. Elle n'arrive pas à avoir d'enfant même si le couple n'est pas stérile. Elle a aussi remarqué que Lydia et son fils étaient proches, trop proches à son goût… 50eme partie -Khalti, comment vas-tu ? Lydia, tout en embrassant chaleureusement sa tante, jette un coup d'œil circulaire et remarque qu'il n'y a personne. - Où sont-ils passés ?lui demande-t-elle tout en lui remettant le bouquet de fleurs et une boîte de gâteaux. - Kamélia et Youcef sont dans la chambre, lui apprend-elle. - Ouf, soupire Lydia. J'avais peur qu'ils ne soient sortis. On frappe doucement à la porte et elle ajoute en riant. - J'ai failli oublier. J'ai un cadeau pour Youcef ! Elle sort un billet de son sac avant d'ouvrir. Un jeune homme pousse à l'intérieur une voiture de course. Elle le remercie et lui remet le billet. - Mais c'est de la folie ! Tu n'aurais pas dû. - Tous les garçons adorent, répond Lydia. J'ai hâte de voir la tête qu'il fera ! Elle pousse la voiture dans un coin du couloir. - Je vais voir s'il est réveillé ! - Tu prendras du café ou du thé ? demande Houria. - Du thé… Sans perdre une seconde de plus, elle va à la chambre de sa cousine. Elle sourit en les trouvant debout. - Bonjour ! Comment va mon neveu préféré ? Youcef court à elle et elle le reçoit contre son cœur. Avant de le faire tournoyer sous le regard désapprobateur de Kamélia. - Hé doucement ! Il va avoir le tournis. - Non, tous les enfants adorent ! Ça va Kamélia ? Tu me parais fatiguée ! - En effet, je le suis ! En plus des soucis… Lydia repose l'enfant à terre, l'embrasse puis lui chuchote à l'oreille d'aller voir dans le couloir. Elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que Kamélia lui reproche d'être envahissante. - Tu pourrais nous laisser respirer, lui dit-elle. Depuis qu'on est là, il n'y a pas un jour où tu ne viens pas ! - Je veux partager le plus de moments avec vous, réplique Lydia. Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureuse ! Kamélia secoue la tête. - Tu ne devrais pas ! Dans quelques jours, on retournera en France et comment feras-tu ? Lydia ferme les yeux, refusant d'y penser. - Kamélia, c'est parce que je sais que vous repartirez que j'en profite au maximum ! Je tiens à ce qu'il garde un bon souvenir de moi ! - Et moi, je voudrais que tu nous laisses souffler un peu ! Je n'ai pas à t'expliquer pourquoi. Youcef est mon fils ! Mets-le toi en tête. Lydia secoue la tête, refusant d'en entendre davantage. - Je n'essaie pas de prendre ta place. Je veux seulement passer du temps avec vous ! - Pour l'amour de Dieu ne rend pas les choses compliquées, la prie Kamélia. - Pour toi, tout est facile. La porte s'ouvre brusquement. Kamélia écarquille les yeux en voyant Youcef au volant de la petite voiture de course. - C'est quoi ça ? Mais qui ? - C'est moi, répond Lydia. - Mais tu es folle, ma parole ! C'est dangereux ! Descends tout de suite, ordonne Kamélia à son fils. - Non, maman, s'il te plaît ! la prie-t-il. J'ai toujours voulu en avoir une ! - Et moi, j'ai toujours refusé ! Descends ! Lydia tente d'intervenir. - Ce n'est que pour quelques jours ! Laisse-le jouer avec ! - Non. D'ailleurs, toi, suis-moi dehors ! On doit discuter ! dit Kamélia rouge de colère. A. K. (À suivre)