L'Institut de gestion des techniques urbaines de l'université Larbi-Ben M'hidi d'Oum El-Bouaghi a organisé, dimanche dernier, une journée d'étude sur l'environnement et le développement durable à laquelle ont pris part des chercheurs et universitaires de l'est du pays. La ville, en perpétuel mouvement, ses fonctions, à mesure qu'elle s'accroît, augmentent. L'homme, utilisateur, transforme l'espace, mais le fait-il comme il se doit ? L'étalement de nos villes introduit de nouveaux rapports, de nouveaux comportements qu'on ne saurait ignorer mais qu'on accepte difficilement en raison des habitudes prises. L'environnement est aussi un aspect auquel il faudrait penser. Dans son intervention, le Dr Cherif Addad, directeur de l'IGTU, soulignera que “la pollution, la détérioration de l'espace public, la congestion urbaine et la haute densité du trafic routier sont généralement les maux de la ville moderne contemporaine surtout en pays en voie de développement”. Concernant l'approche écologique, il dira que “celle-ci ne s'intéresse ni à un développement conjoncturel ni à un développement de l'urbain au détriment ou indépendamment du rural”. Bien au contraire, a-t-il poursuivi, elle vise un développement durable et intégré à la fois de la ville et de son arrière pays. Il s'agit donc d'élaborer les concepts de l'éco-développement et de l'éco-ville. Avant de conclure que “l'objectif des sciences de l'environnement est d'apprendre comment on produit un monde durable en harmonie avec la nature. La croissance démographique est en train de détruire et de dégrader les ressources et polluer l'environnement”.