Les transporteurs ont pris la décision d'observer un arrêt de travail pour protester contre les sanctions pécuniaires dont ils ont fait l'objet et qu'ils considèrent trop sévères. Le bureau de wilaya de l'Union nationale des transporteurs vient de décider d'une grève illimitée à partir du 7 mars prochain et ce, sur toutes les destinations. Ce préavis de grève déposé auprès de la direction des transports est une réponse, selon le document en question, “aux provocations du directeur des transports dont ont fait l'objet des transporteurs au niveau de la gare routière d'Aïn Témouchent et qui leur avait promis de sévères sanctions, dont la saisie et le retrait des documents du véhicule, qui seront prises jeudi prochain 25 février, lors de la réunion de la commission de discipline”. Que s'est-il donc passé ? Dimanche, les transporteurs ont pris la décision d'observer un arrêt de travail pour protester contre les sanctions pécuniaires dont ils ont fait l'objet et qu'ils considèrent trop sévères. Ce qui a provoqué une paralysie, aussi bien au niveau de la gare routière du chef-lieu de wilaya qu'au niveau des autres agences de destination des localités avoisinantes, sanctionnant du coup des centaines de voyageurs. L'intervention du directeur des transports, dans le but d'apaiser la tension qui régnait au niveau de la gare, n'a fait qu'envenimer la situation. “Se voulant intransigeant, le premier responsable du secteur de transport local a jeté de l'huile sur le feu en raison de son attitude jugée inconvenable”, nous dira M. Adjroudi, président du bureau de wilaya de l'Unat. Devant cet état de fait, le bureau syndical a soutenu ses adhérents en décidant d'une grève illimitée. Pour plus d'informations, nous avons pris attache avec le directeur des transports qui a tout simplement refusé de nous recevoir, préférant nous laisser entre les mains de l'agent de service. Enfin, les transporteurs dénoncent l'état de dégradation des quais des deux gares routières du chef-lieu de wilaya et celle de Hammam Bou-Hadjar.