Les transporteurs des voyageurs des lignes Boumerdès, Alger, Blida et Tipasa ont décidé de faire du 27 septembre une journée de protestation, selon un communiqué rendu public hier. Cette décision survient suite à une réunion d'évaluation entre l'Union nationale des transporteurs (Unat), l'Organisation nationale des transporteurs algériens (Onta), l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Secrétariat national des transports), et des représentants de différentes lignes de transport issus des quatre wilayas. Il y a lieu de noter qu'après la décision du ministère des Transports d'ouvrir de nouvelles lignes, les transporteurs ont menacé d'observer un mouvement de protestation. Il faut savoir aussi que Amar Tou a instruit récemment les Directions des transports des wilayas d'augmenter le nombre de transporteurs pour couvrir la totalité des demandes des citoyens. D'après le communiqué, les raisons de cette colère sont “les pressions” qu'ils subissent de la part des voyageurs et la non-prise en considération de leurs revendications par la tutelle. Ces dernières se résument à la réactivation du conseil national des transports comme il est convenu dans le décret exécutif 261/03 publié le 23 juillet 2003. Ils demandent aussi le gel de tous les nouveaux permis attribués surtout dans les lignes déjà encombrées et le renouvellement des plans de transport aux niveaux national, régional ou local, et ce, en coordination avec le décret exécutif 416/04 publié le 20 décembre 2004. Les transporteurs refusent aussi toute forme de monopole ou de privilèges dont peut bénéficier un transporteur au détriment des autres. La révision de la tarification et son alignement sur celle des entreprises publiques de transport urbain, ainsi que l'annulation de la décision de limiter la validité des permis de conduire à trois ans, en exigeant que ce document soit permanent. Les transporteurs suggèrent de revoir les principes de base de l'impôt qui leur est imposé et de le remanier afin qu'il corresponde à la situation sociale, compte tenu de la flambée vertigineuse des charges, comme ils requièrent l'application de la loi 01/13 datée du 7 août 2001 qui stipule que lors de la rédaction de procès-verbaux sans retirer les papiers au conducteur, car dans ce cas de figure, c'est l'arrêt immédiat de l'activité pour le transporteur. Pour finir, les transporteurs demandent l'appui et l'aide de l'Etat pour le renouvellement de leur véhicule.