Un réseau associatif comprenant plusieurs associations, de la protection de l'environnement (Thafsut), culturelle (Thafat), des scouts (Wafa) et de la jeunesse (UNJA), en partenariat avec l'APC, lance à cette occasion une manifestation sous l'intitulé “Lancements économiques et culturels”, qui se tient depuis mercredi dernier jusqu'à aujourd'hui 27. En ce février 2010, Draâ Ben Khedda aura 122 ans d'exercice comme municipalité. C'est depuis près d'un siècle et quart que cette localité fut élevée par l'administration coloniale française au rang de commune, précisément un 24 février de l'année 1888, pour lui redonner un autre nom issu d'une illustre lignée de politiques, d'économistes et autres officiers et hommes de loi français de la famille des Riqueti de Mirabeau. À l'indépendance nationale, en juillet 1962, la localité recouvra évidemment son appellation d'origine, Draâ Ben Khedda, avant d'être élevée au rang de chef-lieu de daïra renfermant quatre communes (Draâ Ben Khedda, Sidi Naâmane, Tirmitine et Tadmaït). Pour fêter donc cet anniversaire, un réseau associatif comprenant plusieurs associations, de la protection de l'environnement (Thafsut), culturelle (Thafat), des scouts (Wafa) et de la jeunesse (UNJA), en partenariat avec l'APC, a lancé à cette occasion une manifestation sous l'intitulé “Lancements économiques et culturels” qui se tient depuis mercredi 24 février jusqu'à aujourd'hui 27, dans les enceintes du complexe culturel et sportif Ahmed-Yahia-Bacha, du lycée Krim-Belkacem et de la bibliothèque communale. Cette activité permettra, estiment les organisateurs, de faire connaître aux investisseurs éventuels les riches potentialités de développement et de création de richesses dans la localité, ainsi qu'aux autorités et surtout à des partenaires étrangers, comme le réseau Cornissa, les associations Sodev et Ral des villes de Missour et de Kenitra (Maroc). L'objectif visé consiste également à créer une dynamique économique, à renforcer les capacités du mouvement associatif, les échanges culturels, etc. Durant cette manifestation, à laquelle prendront part des délégations étrangères (principalement marocaines), arrivées avant-hier, il est question de tenir des expositions, des séminaires sur l'environnement, d'animer des conférences, d'organiser des concours de dessin, des cross pour enfants, des exhibitions sportives, de l'animation artistique et folklorique, ainsi que la projection d'un court métrage, la Dernière cigarette, d'Ali Berkennou, avant les remises de prix et autres tableaux d'honneur aux participants. En fait, une manifestation qui constitue pour les organisateurs une “opportunité d'investissement, de développement et d'échanges communs avec les partenaires étrangers”, estime-t-on.