Une étude pour évaluer le bilan offre-demande de gaz naturel à moyen terme sur les principaux marchés de consommation a été initiée par l'Algérie et sera présentée à l'occasion du 10e Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) prévu le 19 avril à Oran, a indiqué hier le ministère de l'Energie et des Mines. Les principales conclusions de cette étude, qualifiée de “très importante” par les représentants des pays membres du FPEG, seront débattues par les ministres en charge de l'Energie des Etats membres qui initieront également “un plan d'action visant à élaborer une stratégie pour développer une véritable coordination entre pays membres afin d'anticiper les réactions des marchés gaziers”, a précisé le ministère dans un communiqué. La 10e réunion ministérielle du FPEG, que l'Algérie accueillera pour la deuxième fois après celle d'Alger en 2002, se tiendra en marge de la 16e Conférence mondiale du gaz (GNL-16), regroupera 11 pays membres et 3 pays observateurs ainsi qu'un certain nombre de ministres “spécialement invités”, a ajouté le communiqué. Cette rencontre, dont la présidence est assurée par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, depuis le 1er janvier 2010, “se veut être une plate-forme d'études et d'échanges d'informations, de points de vue et d'expériences sur tous les segments de l'industrie gazière”, a-t-on mentionné. Les principaux pays gaziers attendus à cette réunion contrôlent 73% des réserves mondiales et 42% de la production du gaz, selon la même source. Créé en 2001 à Téhéran (Iran), le FPEG compte une douzaine de pays et devrait s'élargir très prochainement pour accueillir quatre nouveaux membres. Sa naissance officielle n'a été en fait annoncée que le 23 décembre 2008 à Moscou, lors de la 7e session ministérielle qui avait été sanctionnée par l'adoption du statut du Forum et la désignation de Doha pour en abriter le siège.