Lors d'un point de presse qu'il a animé, hier samedi, au niveau de la Tabacoop, siège du club, le président de l'Usm Annaba, Aïssa Menadi, a réagi avec amertume aux attaques dirigées cette semaine contre l'équipe. Le boss de la formation des rives de la Seybouse s'est dit dégoûté devant ce qu'il qualifie de campagne de destabilisation, dont la formation annabie n'a cessé d'être la cible depuis son accession en D1 et tout particulièrement depuis l'année écoulée. Il en veut pour preuve la guerre acharnée et ouverte que se livrent ces derniers temps différents clans aux intérêts occultes, qui n'ont d'autre visée que de faire du mal au club, en sapant la volonté de sa composante humaine et en la démobilisant. “Depuis mon installation à la tête de l'usmAn en 2006, le club n'a reçu aucun don, même pas une palette d'eau, de la part d'aucun des trois présidents qui se sont succédé à la tête du Comité de participation du complexe sidérurgique d'El-Hadjar”, affirmera-t-il en évoquant le volet des subventions financières de l'UsmAn. Se faisant plus agressif envers les détracteurs de son équipe et, partant, de sa propre personne, comme il l'a souligné, Menadi déclarera : “Je lance un défi à tous ceux qui dans l'ombre cherchent beaucoup plus à casser l'élan des tuniques rouges et à faire du mal à des innocents d'apporter la moindre preuve de ce qu'ils avancent. Je suis même prêt à aller en prison si c'est le cas, mais je suis serein de ce côté-là, Dieu merci.” Le président de l'Usman pointe, en revanche, un doigt accusateur en direction d'un commissaire aux comptes désigné par la justic,e et qui a été plutôt au service du diable, dénonce-t-il. “Ce commissaire aux comptes a tenté de nuire au club en le citant et en l'impliquant d'une manière préméditée, et surtout à tort, dans la gestion du CP d'ArcelorMittal Algérie. Sinon, comment expliquer que dans son rapport remis à la justice, fort heureusement rejeté par cette dernière, il a noté que le Comité de participation aurait attribué un budget de 44 milliards au club ? Pourtant, tout le monde savait, à Annaba, que cette enveloppe financière a été attribuée en deux tranches par la direction de l'entreprise sur la base d'une convention signée entre l'UsmAn et les hauts responsables chargés du sponsoring du leader mondial de la sidérurgie”, proteste Menadi. Le boss des tuniques rouges saisira l'occasion pour aller à la rescousse des membres du CP, entre autres son ex-président Sediri Malek et le secrétaire général de l'Usman Houamri Abdelhamid, impliqués à tort dans le procès qui leur est fait devant le tribunal d'El-Hadjar. Selon lui, ces deux hommes, entre autres, sont jugés aujourd'hui pour avoir porté aide et assistance au même titre que des centaines d'entreprises et des milliers d'algériens à des régions touchées par des catastrophes naturelles. “Leur seul tort est d'avoir assisté les populations des wilaya d'Aïn témouchent, Boumerdès, Ghardaïa ainsi que celles de Bab El-Oued lors des catastrophes et leur participation à Meïdet Ramadhan de Champ-de-manœuvres, à Alger. Même ces dons, ils ont été effectués à la demande insistante de la Centrale syndicale. Pour moi, ils sont jugés pour avoir accompli un geste humanitaire”, a tenu à témoigner Aïssa Menadi. Enfin, il a instamment appelé à la libération des syndicalistes incarcérés car, pour lui, il s'agit tout simplement d'un règlement de comptes et que ces hommes ne méritent pas le sort qu'on leur fait.