L'état de l'aménagement urbain de tous les quartiers de la périphérie de la ville de Collo est, en un mot, “cauchemardesque”. Des cités urbaines qui sont devenues des no man's land, car elles sont difficilement accessibles aux véhicules et aux piétons. Des quartiers datant de l'ère coloniale comme Aïn Zida, et même de l'ère ottomane, comme la Presqu'île, sont restés à l'état de bourg. La ville ne dispose pas de voies de circulation et la seule route de la corniche, qui n'est carrossable que partiellement, risque d'être coupée à la circulation après les fréquents éboulements et nécessite donc des travaux de gabionnage pour protéger ce chemin touristique. Le chemin piéton de l'autre côté du phare qui a subi un éboulement pour cause de travaux n'a pas été réhabilité depuis la fin des années 1980. Ce sont les deux quartiers les plus anciens de la ville. La situation des autres cités d'autoconstructeurs n'est pas mieux lotie. Le réseau routier est de plus en plus détérioré. La plupart des accès principaux est laissée à l'état de champ de patates. Des grandes cités, comme Habl El Oued, Chabour, Tahra, Dar Amor et autres, se transforment en bourbiers durant l'hiver, faute de revêtement. La cité des 205-Logements, livrée en 1996, n'est toujours pas bitumée, au grand dam des habitants. À signaler que plusieurs commerçants, notamment les garagistes, ont baissé rideaux à cause de l'inaccessibilité des routes. L'APC est interpellée pour effectuer des travaux de réhabilitation des accès pour au moins permettre aux véhicules et aux piétons de circuler sans dégâts.