Le P-DG de l'opérateur Orascom Télécom Algérie (OTA-Djezzy), M. Tamer El-Mahdi, a effectué, hier, une visite de courtoisie à Liberté. Lors de ses entretiens avec le directeur de la publication, M. Abrous Outoudert et le directeur de la rédaction, M. Mounir Boudjema, le responsable du leader de la téléphonie mobile en Algérie a exposé sa vision et la stratégie de son groupe pour les prochaines années, démentant ainsi les spéculations sur la vente de Djezzy qui a investi jusqu'à 3 milliards de dollars. “Djezzy n'est pas à vendre, on le redit encore une fois et M. Naguib Sawiris l'a réaffirmé lors de la Foire internationale du mobile qui a eu lieu à Barcelone. OTA n'est pas à vendre et est en parfaite santé financière. Nous avons investi en 2001 dans des conditions difficiles et nous avions fait confiance au gouvernement algérien. Nous avons commencé à travailler depuis février 2002, ce qui fait que nous venons de fêter nos huit ans d'investissement en Algérie”, a-t-il réaffirmé. Concernant l'image du groupe algérien qui emploie 4 000 personnes, le P-DG d'OTA a spécifié que “ce qui importe le plus à Djezzy, au-delà des emplois créés, des sociétés algériennes qui sont partenaires et du fait que Djezzy soit crédible pour nos clients, est le fait que nous formons des cadres algériens et nous transférerons de la haute technologie. De ce fait, OTA est aujourd'hui la plus importante entreprise de téléphonie mobile non seulement dans les pays du Maghreb mais en Afrique. Nous avons investi beaucoup d'argent dans les équipements comparativement à d'autres qui le louent. Même sur le plan du réseau, le réseau d'OTA est très performant.” M. Tamer El-Mahdi conclura son exposé en soulignant : “La fierté de Djezzy est que notre réseau touche les endroits les plus reculés en Algérie, et ce, grâce à l'Etat algérien qui avait compris la véritable valeur ajoutée de l'investissement en Algérie. Nous sommes un opérateur algérien, qui a ses droits et ses devoirs, et qui respecte les lois algériennes”.