Orascom Télécom Algérie réaffirme davantage sa détermination et sa volonté à consolider ses investissements en Algérie. On ne peut désormais évoquer le volet investissement en Algérie sans pour autant citer l'exploit réalisé par le premier opérateur de la téléphonie mobile, Djezzy, qui, depuis son arrivée en Algérie, n'a cessé d'élargir son champs d'investissement dans de différents créneaux. Hier encore, lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel Hilton, le directeur général du groupe, M. Tamer El-Mahdi, a affirmé qu'"OTA a investit en 2009 pas moins d'un demi milliards de dollars", soit le montant faramineux de 500 millions de dollars, ce qui représente un gros investissement dans le secteur des télécoms et fait d'OTA le plus important investisseur en Algérie. Après avoir remporté la licence en 2001, avec plus de 737 millions de dollars, Djezzy s'est imposé très vite comme le premier investisseur hors hydrocarbures avec près de 4 milliards de dollars, devenant ainsi l'entreprise la plus réussie. Avec toutes ses performances, l'opérateur continue sur cette même voie et envisage de se positionner davantage en Algérie. D'ailleurs, M. El-Mahdi a précisé qu'"OTA est la plus importante filiale du groupe Orascom Telecom Holding" et de poursuivre qu'"il n'a jamais été question de vendre notre filiale en Algérie ". Selon lui, OTA se porte bien et continue d'enregistrer des performances et envisage de lancer plusieurs autres services au profit de ses clients et ce, en fonction du développement des nouvelle technologies de la communication et de l'information. Mieux encore, le patron de OTA a voulu mettre fin à toutes les rumeurs qui avanceraient que le groupe a réduit ses investissements, il a ainsi souligné qu'"OTH n'a jamais songé à cela et ses investissements n'ont jamais été revus à la baisse". Chiffres à l'appui, le conférencier a annoncé qu'"OTA a réalisé une hausse de bénéfice de l'ordre de 7% durant le premier semestre de l'année en cours". Interrogé sur l'instauration d'une taxe de l'ordre de 5% pour les opérateurs, qui a fait naître une certaine ambiguïté entre les consommateurs et les points de vente, M. El-Mahdi a expliqué qu'"au début les choses n'étaient pas claires, on ne savait pas qui devait payer la taxe, le consommateur ou l'opérateur" a-t-il dit et de préciser, encore une fois, que "tout est rentré dans l'ordre maintenant et la taxe est à la charge de l'opérateur". OTA apporte son aide au secteur de l'enseignement A noter, d'autres part, qu'OTA après s'être impliquée dans le domaine de l'action sociale et celui du secteur de la santé, poursuit son effort en soutenant le secteur de l'enseignement. Le conférencier, M. El-Mahdi, explique que "la participation d'OTA ne sera pas que financière, elle contribuera également à améliorer le programme pédagogique, de même qu'elle accueillera les étudiants pour des stages pratiques leur permettant de matérialiser leurs connaissances théoriques. Les étudiants de ces institutions auront la possibilité, en fonction des besoins de l'entreprise, de faire partie de la grande famille d'OTA". M. El-Mahdi a souligné qu'"en tant qu'entreprise citoyenne, Orascom Télécom Algérie a toujours été sensible aux causes qui permettent à l'Algérien d'avancer dans la voie du progrès et du bien-être social" et d'ajouter : "nous poursuivrons notre engagement aux cotés de la jeunesse du pays et nous répondrons présent à chaque fois que notre soutien sera jugé nécessaire" a-t-il dit. Quant aux responsables des institutions parrainées, ils sont unanimes pour remercier OTA de son soutien qui permettra aux futurs cadres du pays de recevoir des récompenses qui sanctionnent l'effort, le travail et le talent.Les différentes universités et écoles supérieures ayant déjà signé une convention dans ce cadre sont l'université d'Alger, l'université Mentouri de Constantine, l'Institut national de commerce de Ben Aknoun, l'Ecole Supérieure de commerce d'Alger, l'Institut national des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication d'Oran et l'Ecole nationale supérieure polytechnique d'Alger. Nassima Bensalem