Prix du pétrole Le brent à 29,97 dollars Le prix du brent a ouvert, hier, à 29,97 dollars, pour livraisons de septembre, puis s'est redressé à 30,06 dollars en milieu de matinée. Il avait clôturé à 29,87 dollars la veille. Quant au prix du panier-Opep, composé de sept pétroles bruts dont le Sahara blend algérien, il était coté à 28,97 dollars mardi contre 29,02 dollars lundi. Selon les analystes à Londres, ce redressement des cours s'explique par les craintes du marché qui table sur une baisse de 1,5 millions de barils (MB) des stocks de brut américains et sur un recul de 2 MB des réserves d'essence. Outre une plus forte consommation de l'essence aux Etats-Unis durant l'été, il est fait état également de problèmes techniques dans deux installations pétrolières aux Etats-Unis et ce, à la raffinerie de Delaweare d'une capacité de 175 000 bj, et de la station Ritchmond d'une capacité de 225 000 bj. Pratiques commerciales L'avant-projet de loi adopté L'avant-projet de loi fixant les règles applicables aux pratiques commerciales a été adopté, hier, par le Conseil du gouvernement. Cet avant-projet, qui entre dans le cadre de la refonte de l'ordonnance n°95-06 du 25 janvier 1995 relative à la concurrence, vise à “pallier les insuffisances et contraintes relevées après 7 années d'application et à l'adapter à l'évolution de la situation socio-économique caractérisée par la mondialisation de l'économie”, précise un communiqué du Conseil de gouvernement. Les nouvelles dispositions se traduiront, selon la même source, par la mise en place de mécanismes et de dispositions juridiques. Ces dispositions permettent d'“assurer une plus grande transparence et loyauté des pratiques commerciales à travers l'obligation faite au vendeur d'informer le consommateur sur les prix, les tarifs et conditions de vente de biens et services, l'identification précise des pratiques illicites et de faire respecter les obligations en matière de respect des prix réglementés des biens et services''. Ce texte fixe également les modalités de la représentation du ministre chargé du Commerce auprès des juridictions, à l'effet d'apporter aux juges la collaboration pour les affaires liées aux pratiques commerciales. “Le représentant du ministre peut, en plein droit, présenter auprès des juridictions des conclusions écrites ou orales, même lorsque l'administration du commerce n'est pas partie à l'instance”, explique le communique. APS Agriculture Accord de principe entre l'UE et les USA L'Union européenne et les Etats-Unis sont parvenus à un accord de principe sur des propositions de réforme de la politique agricole, dans le cadre des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la libéralisation du commerce mondial, a-t-on appris mercredi à Genève de sources commerciales. "Ils sont parvenus à un accord de principe", a déclaré à la presse l'ambassadeur de l'UE auprès de l'OMC, Carlo Trojan. "Des responsables ont été chargés de finaliser le texte. Je suis sûr qu'ils vont y parvenir", a-t-il ajouté. Selon le diplomate, l'accord traite de tous les aspects des négociations agricoles et sera discuté entre les Quinze mercredi après-midi, à Genève, avant d'être présenté à 18H00 (locale) aux 144 autres Etats membres de l'OMC, réunis depuis lundi pour préparer la conférence ministérielle de l'OMC, à Cancun (Mexique), du 10 au 14 septembre prochains. "Il y a un accord politique de principe (entre l'UE et les USA), mais, et ce n'est qu'un premier pas car le texte devra être peaufiné", a indiqué une autre source commerciale. "Il faut encore se mettre d'accord sur les détails. Les Etats-Unis et l'Union européenne doivent obtenir le feu vert de leurs autorités politiques", a ajouté cette source. Critiqués pour le niveau de protection de leur agriculture, l'UE et les Etats-Unis avaient affiché, le 30 juillet à Montréal, l'intention de faire une proposition commune pour la réduction des subsides aux agriculteurs et l'ouverture de leurs marchés, dans le cadre des pourparlers préparatoires de Cancun. L'agriculture est la question la plus épineuse dans les négociations commerciales en cours sur la libéralisation du commerce mondial, qui porte par ailleurs, sur les services et l'accès aux marchés des produits industriels. Depuis des mois, les négociations achoppent, en matière agricole, sur la réduction des mesures de soutien interne aux agriculteurs des pays riches ainsi que sur les subventions directes ou déguisées que ces pays accordent à leurs exportations.