Le cours du pétrole brent baissait légèrement hier matin, à Londres, après des propos rassurants de l'Opep sur une hausse de sa production, mais la grève au Venezuela et la crise irakienne limitaient le repli du brut. Vers 11h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février, référence sur l'International Petroleum Exchange (IPE) de Londres, valait 30,58 dollars après avoir ouvert à 30,65 dollars à la corbeille et clôturé, vendredi dernier, à 30,77 dollars. À New York, le prix du brut de référence (Light Sweet Crude) pour livraison rapprochée en février a terminé vendredi en hausse de 1,23 dollar à 33,08 dollars. “Le repli des cours est dû à des prises de bénéfices, notamment en raison de déclarations de l'Opep selon lesquelles elle augmentera sa production si les prix restent au-dessus de 28 dollars le baril pendant plus de 20 jours”, a indiqué Christopher Bellew, opérateur à la maison de courtage Prudential Bache. En outre, la poursuite de la grève générale au Venezuela et la crise irakienne limitaient le repli des cours, selon les analystes. Pour Lawrence Eagles, analyste à la maison de courtage GNI, “le week-end a fourni peu de matière à penser que la grève au Venezuela allait se régler même si le recours à la violence pourrait suggérer que la crise est entrée dans sa phase terminale”. Il a, par ailleurs, souligné que “les investisseurs attendent avec anxiété le rapport sur les stocks de brut américains publié mercredi”. Le prix du panier de l'Opep, moyenne de sept bruts mondiaux, s'est établi à 30,83 dollars le baril, vendredi, contre 30,05 jeudi, selon l'Opecna.