M'Sila Arrestation de 5 personnes pour faux et usage de faux Les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale de Hammam Dalaâ, à 30 km du chef-lieu de la wilaya de M'sila, ont arrêté des faussaires spécialisés dans la falsification de factures de ciment. Tout a éclaté lorsqu'il a été procédé à la saisie de 800 sacs de ciment que deux camions transportaient sur la RN6 et qui avaient la même facture pour les deux chargements. Les deux chauffeurs ont dénoncé un habitant la commune de Ouled Ady Guebala, à 33 kilomètres de M'sila, qui leur fournissait ces faux documents contre 800 à 1200 DA/pièce. Après l'arrestation de ce dernier, les enquêteurs ont découvert dans le coffre de sa voiture un lot de documents et de sceaux. Le gérant d'un cybercafé, chez qui on a retrouvé d'autre documents, a été arrêté lui aussi et le matériel saisi. Ils seront traduits incessamment devant la justice. Chabane Bouarissa Attribution des 64 logements sociaux participatifs de Hellouane (OuzellaguÈne) Un véritable casse-tête chinois Les services de l'APC d'Ouzellaguène, dans la wilaya de Béjaïa, viennent d'enregistrer plus de 420 dossiers de demande de logements sociaux participatifs pour seulement 64 unités disponibles au niveau de la localité de Hellouane. Réalisés par l'Entreprise de promotion du logement familial (EPLF) de Béjaïa, ces logements ont été reconvertis en LSP sur décision des autorités de wilaya, et ce, afin d'atténuer un tant soit peu la tension sur le logement qui se fait sentir dans cette commune martyre. Alors que les autorités peinent encore à trouver une solution idoine pour l'éradication définitive des quatre cités de recasement construites en 1958 par l'armée coloniale, voilà qu'une forte demande émanant d'une couche à majorité juvénile vient accentuer une crise déjà bien présente. Il suffit de connaître le nombre de logements construits de l'indépendance à nos jours, pour comprendre l'ampleur de la crise qui sévit encore dans une commune de plus de 25 000 habitants et qui avait payé un lourd tribut, avec ses 1500 martyrs et plus de 700 veuves, pendant la guerre de Libération nationale. “Les autorités ne se rappellent du rôle important qu'avait joué notre commune dans l'histoire du pays qu'au moment du rituel recueillement observé chaque année à Ifri, à l'occasion de la journée du 20-Août, en célébrant l'anniversaire de la tenue du congrès de la Soummam”, nous confie un ancien membre de l'ALN d'un air désabusé. Avant d'enchaîner que “le meilleur hommage que l'Etat algérien puisse rendre à cette commune martyre est de respecter les droits fondamentaux de ses citoyens qui ne cherchent qu'à vivre dans la dignité”. Kamel Ouhnia