Heureux : Nacer Benchiha qui, après avoir fait le tour de la question à Oran, est en train de vivre une saison pleine au sein du staff technique de son club employeur, l'Entente de Sétif. Keeper bien connu du grand Mouloudia d'Oran de la fin des années 1980 début 1990, ancien driver des Hamraoua avec lesquels il a notamment conquis la coupe arabe des clubs vainqueurs de coupes et actuel entraîneur des gardiens de but de l'ESS, Nacer Benchiha ne trouve d'ailleurs aucune raison à reconnaître “le grand mérite du président Abdelhakim Serrar dans la nouvelle dimension qu'a prise (sa) vie professionnelle”. “À Sétif, je ne manque de rien. En mettant à ma disposition tout le matériel pédagogique nécessaire, la direction de l'Entente me permet d'effectuer le meilleur travail possible dont les résultats sont d'ailleurs visibles à l'œil nu, puisque Fawzi Chaouchi est revenu à son meilleur niveau qui fait de lui le number one au niveau national, Mohamed-Seghir Ferradji nous a amenés en finale de la coupe de la CAF et que notre gardien junior est également en EN de sa catégorie”, soulignait, fier, ledit technicien et d'en résumer les conséquences naturelles “sur le plan financier, confesse-t-il, en une seule année à Sétif, j'ai compensé quinze de perdues à Oran.” À propos de son avenir, le si rhétorique Nacer Benchiha, dont le contrat avec l'ESS expire au mois de juin, ne veut pas précipiter les choses. “Mon contrat avec l'ESS court jusqu'au mois de juin prochain. D'ici là, je me dois de faire mon travail le plus professionnellement possible, comme je l'ai toujours fait. À la fin de la saison, qui j'espère sera couronnée de succès et de titres, je présenterai le bilan de mon année au président Serrar. Et ce sera à lui de décider de mon avenir puisque c'est lui qui est venu me chercher à Oran. Et si, lors de mon jubilé, il m'a offert une Omra et un chèque de 20 millions de centimes, en plus de ma nomination, plus tard, dans le poste que j'occupe actuellement, ce n'est pas par hasard. Je pense, sans passer pour être un vaniteux ou un présomptueux, que mon travail, à 1 000 kilomètres de chez moi, plaide en ma faveur”, indiquait, à ce titre, l'ex-entraîneur du Mouloudia d'Oran.