Selon une source proche du staff technique des Verts, le sélectionneur Rabah Saâdane est trop préoccupé par les deux postes de défenseurs latéraux, il n'a pas encore trouvé les solutions adéquates et les joueurs susceptibles de résoudre cet épineux problème. Si pour le couloir gauche le problème de doublure se pose avec acuité, car Saâdane cherche vainement une solution en cas de blessure ou suspension de Nadir Belhadj, en revanche, le couloir droit reste un vrai dilemme pour le Cheikh qui n'a pas encore tranché pour quelle solution il opterait. Lors de sa tournée en Europe, il avait beaucoup misé sur Chakouri qui évolue au club belge de Charleroi, mais lorsqu'il l'avait supervisé, il était déçu. “Il a le même niveau que le joueur local, c'est pour cela que Saâdane ne l'a pas retenu dans son effectif”, nous révèle notre source. Il a retenu comme solution de rechange l'option locale ; deux cas lui sont alors proposés, Rabie Meftah de la JSK ou Slimane Raho de l'ESS. Saâdane a longtemps pensé au sujet, mais aux dernières nouvelles, il semble qu'il veut revenir à l'option de la CAN, c'est-à-dire confier le poste de latéral droit à Abdelkader Laïfaoui, qui a déjà évolué à ce poste lors de la CAN-2010 en Angola face respectivement au Mali et à l'Angola. Le joueur de l'Entente de Sétif s'en est tiré à bon compte ; d'ailleurs, c'est le seul joueur local parmi les rescapés locaux que Saâdane n'a pas rayés de sa liste. Lors de sa récente conférence de presse tenue à Alger avant son départ vers l'Europe pour superviser les joueurs, il n'avait pas tari d'éloges à l'égard de ce joueur. “Pour moi, Laïfaoui reste l'une des grandes satisfactions de la CAN-2010”, avait révélé le coach national. La défense actuelle des Verts, composée de Belhadj, Bougherra, Halliche, Antar Yahia et Laïfaoui, a besoin de renforts de choix, car nos adversaires au Mondial sont d'un très haut niveau, cela nécessiterait impérativement des doublures de choix surtout lorsqu'on sait qu'on aura comme attaquants les redoutables Anglais Wayne Rooney Peter Crouch et Welcot, les Américains Altidor, Dimpsey, Donovan. Il faut donc une défense solide, compacte et homogène pour faire face à ces joueurs. Saâdane est en train d'étudier toutes les possibilités pour remédier à cette situation qui l'inquiète à plus d'un titre, surtout que le Mondial avance à grands pas, il ne reste plus que deux mois. Les anciens de 1982, 1986 et 1990 invités au mondial Selon une source digne de foi, un gros sponsor compte inviter, par le biais de la FAF, tous les membres du bureau fédéral de la FAF à assister aux matches que l'équipe nationale livrera dès le mois de juin en Afrique du Sud, à l'occasion du Mondial organisé par le pays de Mandela. Il n'y a pas que les membres de la FAF, le patron de cette instance a retenu les anciens joueurs qui ont participé aux deux Coupes du monde de 1982 et 1986 auxquels s'ajoutent ceux qui ont remporté la CAN-1990 à Alger. On peut alors citer Cherif Oudjani, Madjer, Osmani, Menad, Yahi, Belkhira, Merzekane, Bouiche, Cerbah, Drid, Kadri et autres Kouici ; même les entraîneurs n'ont pas été oubliés, tels Khalef, Mekhloufi, Soukhane, Fergani, Kermali, Saâdi, et la liste est longue. Le voyage et le séjour en Afrique du Sud seront pris en charge par cet industriel dont notre source refuse de dévoiler l'identité pour des raisons évidentes. La FAF collaborera avec ce sponsor qui mettra les fonds nécessaires pour la réussite d'une telle opération d'envergure. Pour le moment, l'opération n'a pas encore débuté. “Elle le sera dans les tout prochains jours”, nous a-t-on révélé. Les différentes associations des anciens joueurs, qui activent depuis quelques années, n'ont pas réussi à décoller pour des raisons de leadership. Toutefois, depuis l'agrément de la récente association des anciens joueurs que préside l'ancien international Ali Fergani, les choses commencent à bouger et tout semble bien marcher dans le bon sens. Il n'est pas à écarter que ladite association sera sollicitée justement pour la réussite de ce voyage, surtout que Fergani a réussi à mettre de l'ordre chez les anciens joueurs. Cette bonne et louable initiative mérite encouragement, car elle réhabilite quelque peu ceux qui ont marqué le football par leurs empreinte et talent. Des anciens qui se sont sacrifiés pour que le sport roi soit là où il est aujourd'hui nous quittent chaque jour ; le dernier en date est l'entraîneur Abdelkader Bahmane qui nous a quittés dans l'anonymat. Mieux vaut leur rendre hommage de leur vivant que sur leur tombe.