C'est choquant ! Absurde et inimaginable, ce qui se passe autour de nous, sur cette terre d'Islam ! C'est triste ! Je vous invite à lire la fatwa ci-jointe, signée par des “ulémas” ! C'est déroutant ! La dite fatwa est émise à l'encontre des fleurs. C'est délirant ! Et la fatwa, ladite fatwa, est signée, paraphée et confirmée par trois responsables dont le président du Comité permanent des recherches scientifiques et des fatwas et deux membres en date du 29/3/1431 de l'Hégire. C'est hallucinant ! Une fatwa dont le contenu est l'interdiction de vendre des fleurs dans les hôpitaux ou les offrir aux malades. C'est blessant ! Interdire “la tradition d'offrir les fleurs” sous prétexte “qu'offrir des fleurs aux malades” relève de la culture et des coutumes des “koffar” (athées). C'est outrageant ! Sous prétexte aussi que les fleurs ne font pas guérir les malades. Les fleurs ne servent à rien ! Certes, les roses ne sont pas des médicaments à l'image de la Pénicilline ou l'Aspégic ou autres remèdes pharmaceutiques. Mais, ce que ces ulémas ne savent pas, c'est que les fleurs par leur fragilité, dans leur fragilité, sont plus fortes que plusieurs médicaments émanant des grands laboratoires. Elles détiennent une force magique capable de vaincre les maladies les plus violentes : la mélancolie, le pessimisme, la haine, l'envie de suicide… Je ne suis pas médecin. Mais je crois en la force mystérieuse des fleurs. Elle est dans les couleurs, dans les formes, dans les tailles, dans les parfums, dans les belles langues que parlent les fleurs. Oui, les fleurs, comme les oiseaux, ont leur langue ! Leur présence majestueuse est une prière. Cette beauté fantastique des fleurs nous renvoie souvent à l'amour de Dieu le Miséricordieux. Les fleurs, pour les malades comme pour les autres, les non-malades, représentent un profond remède psychologique : l'espoir. L'optimisme. Le sourire. Offrir une fleur à sa femme, à sa fille, à sa mère, à son frère, à son cousin, à son voisin, à sa voisine, à sa fiancée, à sa bien-aimée… est un geste fortement angélique, dans sa symbolique. C'est un geste de partage. Partager les sens de l'amour, de la confiance, de la fidélité et du respect. Dans toute l'histoire, et depuis quinze siècles, nos aïeux les musulmans respectaient la culture des fleurs. La beauté. L'esthétique. Le bien-être. Le Prophète Mohammed (QSSSL) aimait les parfums. Le Prophète Mohammed (QSSSL) a dit dans un hadith : “On m'a fait aimer, dans ce bas-monde, le parfum et les femmes, et la prière est ma sérénité.” A. Z. [email protected]