En effet, la santé de la population est gravement menacée par certaines activités commerciales très louches et dangereuses. Toute la population avait poussé, le 3 juin 2006, un grand soupir de soulagement lorsque le marché hebdomadaire de la ville d'Arzew était revenu après une longue absence. En effet, après un statu quo qui a duré plusieurs mois pour des raisons de sécurité et de choix de terrain, ce grand rendez-vous commercial est de retour pour se tenir, au grand bonheur des ménagères et surtout des commerçants, tous les jeudis et lundis. Ainsi, ce lieu de ralliement fait depuis le bonheur des consommateurs car chaque fois il est attendu avec effervescence. Aussi, chaque usager, selon ses moyens, trouve ce dont il a besoin dans les différents étalages à des prix défiant toute concurrence, avec un large éventail de choix et de qualité. Les ménagères, heureuses de se rencontrer, sont enchantées de trouver sur place, en sus des fruits et légumes, des produits variés allant de la petite quincaillerie au grand mobilier, en passant par les ustensiles de cuisine, objets de décor, tissus, vêtements et autres produits ayant trait à la vie quotidienne des ménages. Ainsi, chaque lundi, mais surtout le jeudi, c'est une vraie fête pour le consommateur qui trouve son compte, et le badaud en quête de sensations fortes. Seulement, il existe une réelle menace sur la santé publique que les autorités locales doivent prendre en urgence à bras-le-corps avant que l'irréparable ne se produise. En effet, la santé de la population est gravement menacée par certaines activités commerciales très louches et dangereuses. Les exemples les plus édifiants émanent de certains étals de bouchers ambulants, qui exposent en plein soleil, sans aucune mesure d'hygiène et de conservation, ou accrochées à des esses oxydées et répugnantes, survolées par des essaims de mouches, toutes sortes de viandes et d'abats aux couleurs douteuses et dégoûtantes. À côté, des marchands de volaille proposent à une clientèle attirée par le prix abordable et fonçant tête baissée, des poules âgées qui ne sont plus fécondes, dont la chair n'est plus tendre, après les avoir, à même le sol, égorgées et déplumées en laissant sur place et dans le lit de l'oued mitoyen des restes aux odeurs nauséabondes et insupportables.