Le système éducatif est organisé de telle manière qu'il est très difficile pour un élève de changer de voie s'il se rend compte à l'usage qu'il s'est trompé. “Que vais-je faire maintenant ?” C'est l'éternelle question que se posent les élèves algériens après chaque fin de palier. L'orientation scolaire conditionne l'avenir des enfants. Voilà pourquoi il est fondamental de la préparer sérieusement. Et ce n'est pas toujours facile. En Algérie peut-être plus qu'ailleurs. Notre système éducatif est organisé de telle manière qu'il est très difficile pour un élève de changer de voie s'il se rend compte à l'usage qu'il s'est trompé. Quant aux parents, ils sont nombreux à faire pression sur les adolescents qui entrent dans une période de leur vie où ils revendiquent simplement la possibilité de faire leur propre choix. Et pour éviter toutes ces intégrations et les pressions parentales, il est donc nécessaire d'adopter la bonne stratégie : s'informer afin de bien mieux s'orienter. C'est dans cet objectif que la Direction de l'éducation du centre d'Alger a organisé des journées portes ouvertes sur l'orientation scolaire au lycée Thaâlibia à Hussein-Dey, à Alger. Dès hier, cette opération a connu un véritable succès auprès des élèves des classes d'examens (BEM et bac). Ces portes ouvertes ont pour vocation d'informer les jeunes, notamment ceux de la classe de 4eAM et de 3eAS. Il y a lieu de noter que c'est au cours des mois d'avril et mai que les élèves de la classe de 4e année moyenne remplissent la fameuse fiche de vœux, qui jouera un rôle important dans leur devenir scolaire et leur avenir professionnel. Ce document sert à l'administration d'indicateur pour décider de l'orientation du futur lycéen. Faudrait-il encore que l'élève soit admis au cycle postobligatoire. Il est donc opportun de connaître les différents parcours qui s'offrent à l'élève de 4eAM. Le postobligatoire se propose de prendre en charge exclusivement les aspects préuniversitaires. Il se compose de deux voies : la voie académique : c'est l'enseignement général et technologique avec ses deux troncs communs dès l'entrée en 1reAS (technologie et lettres) qui se divisent en filières à partir de la 2eAS. L'autre voie étant celle de l'enseignement professionnel qui relève directement du MFEP. Il y a lieu de différencier l'enseignement professionnel, réservé aux élèves admis au lycée, et la formation professionnelle, qui accueille les recalés du cycle moyen, dispensée dans des instituts spécialisés. Ceux qui auront choisi ces instituts suivront une formation de quatre années sanctionnées par les diplômes DEP 1er degré, DEP 2e degré et par la suite le BTS, voire des études supérieures d'ingéniorat. L'enseignement général technologique est un véritable cycle préuniversitaire qui a pour mission de doter le futur bachelier des bases indispensables à la poursuite de ses études universitaires. Plusieurs établissements d'enseignement supérieur et de formation professionnelle ont participé à ces portes ouvertes afin d'informer les élèves. Les corps constitués, à savoir la Sûreté nationale, la Protection civile, étaient également en force.