L'OPGI de Relizane a une curieuse manière de donner suite au courrier émanant de la société civile à en croire les adhérents de l'Association pour la protection de l'environnement et les membres du comité du quartier Berrezga. Ayant obtenu de la DUCH de Relizane, après moult démarches, une opération d'aménagement des cités des 88-Logements Cnep/APC et 192-Logements sociaux, les écologistes, parrains de ce projet, ont cru devoir informer par courrier la direction de l'OPGI de l'évolution du programme de réfection des immeubles faisant partie de son patrimoine, selon le président de l'ONG. “Or, nous avons été abasourdis, quelques jours après, en décachetant une lettre adressée à notre association par cet organisme, de découvrir que l'enveloppe contenait en tout et pour toute réponse notre propre courrier d'information”, déplore notre interlocuteur. Ce dernier qualifie cet incident de “cocasse dans les annales de l'Administration algérienne depuis l'Indépendance”. En effet, justifie-il, “même les différents ministères et autres grandes institutions auxquels nous avons adressé, auparavant, des missives, ont toujours eu la correction d'accuser réception de nos courriers, et aucun de ces récipiendaires ne s'est avisé de donner suite à nos courriers en nous les retournant purement et simplement. Et le pire dans cette affaire, c'est que la lettre adressée à l'OPGI avait un caractère informatif et ne sollicitait aucune aide de cette institution”. Signalons que l'opération d'aménagement en question, arrachée de “haute lutte” après des années de démarches administratives, consiste en la réfection totale du réseau AEP, le nettoyage des vides sanitaires infestés de parasites et la pose d'un nouveau carrelage au niveau des deux cités.