Après leur demi-succès réussi à Sétif, les tuniques rouges de l'USM Annaba attendent d'un pied ferme la venue de la JS Kabylie, une équipe qui, à chaque match disputé sur la pelouse du stade 19 mai 56, a laissé de bonnes impressions chez les sportifs annabis. En effet, cette belle empoignade s'annonce, aux yeux des supporters annabis, comme étant un beau test pour les coéquipiers de l'excellent athmani, qui semblent être bien dans leur peau après un début de championnat marqué par une performance concrétisée dans les hauts plateaux, devant la coriace formation de l'entente de Sétif, renforcée cette saison par des joueurs de talent à l'image de Abaci et Bourahli. De son côté, la JS Kabylie est appelée sûrement à confirmer, à la fois, tout le bien que l'on pense d'elle et ses ambitions pour cette saison. Donc, les sportifs annabis auront la chance de suivre une très belle empoignade qui s'annonce plaisante. Les joueurs du nouveau coach Slimani, dont le moral est au beau fixe, semblent être bien préparés pour affronter la formation de la ville des genêts. Conscient de l'importance d'une victoire devant la JSK et surtout son impact sur le moral des joueurs en ce début de championnat, le staff technique de l'USM Annaba a orienté son travail, durant de nombreuses séances d'entraînement, essentiellement sur deux volets : tactique et surtout défensif qui a été le point noir durant la rencontre devant les sétifiens. Les responsables du club, a leur tête le président Abdenour Meribout, qui tablent sur une victoire permettant aux tuniques rouges d'entamer ce championnat avec un moral élevé, estiment toutefois que la rencontre s'annonce difficile pour les deux teams. De son côté, le staff technique annabi reste pour la rencontre de jeudi très prudent et relève que tout match joué contre des formations de la pointure de la JSK reste très difficile. Pour lui, la cohésion du groupe sera atteinte au fur et à mesure des rencontres de ce championnat qui ne fait que débuter. B. BADIS Sandjak : “La JSK doit confirmer à Annaba” Après avoir assez bien négocié son premier match de la saison à Tlemcen (0-0), la JS Kabylie semble décidée à continuer sur sa lancée pour sa seconde sortie consécutive à Annaba même si les Tuniques rouges tout auréolés de leur bon résultat ramené, jeudi dernier de Sétif (2-2), ne voudraient pas s'arrêter en si bon chemin. L'armée dernière les deux formations se sont neutralisées à l'aller au stade de Boumerdès (2-2) comme au retour au stade du 19-mai 1956 (0-0). C'est dire que les confrontations entre Annabis et Kabyles sont très serrées depuis quelque temps même si les Canaris ont réalisé un véritable feu d'artifice en 2001 sur cette même pelouse du 19-Mai (5-2). Ceci dit la formation kabyle a encore travaillé d'arrache-pied cette semaine sous la houlette de Nasser Sandjak, depuis dimanche dernier, pour améliorer davantage le potentiel physique de son équipe en ce début d'exercice où le rodage n'a pas encore atteint son plein régime. Si la JSK retrouvera en face deux de ses “ex”-sociaitaires en l'occurrence Rabie Dilmi et Réda Abaci, même si ce dernier est encore incertain pour incertain pour blessure, il n'en demeure pas moins que la qualification de l'ex-Mouloudiien Belkheir peut apporter un plus à l'attaque kabyle en attendant la rentrée tant attendu de l'ex-Niortais Rachid Benayen dont on dit beaucoup de bien. “Je pense que toute l'équipe est très motivée pour réussir un bon résultat encore à Annaba. Je sais que ce ne sera pas une simple sinécure car l'USM Annaba fera tous pour épingler la JSK et confirmer son bon début de saison, mais je compte beaucoup sur le mental du groupe et surtout la solidité de notre compartiment défensif”, nous disait, hier en début d'après midi, Nasser Sandjak avant de s'envoler vers l'antique hippone où la JSK compte bien s'en tirer à bon compte pour confirmer sa bonne réaction de début de saison et surtout pour améliorer son moral en prévision de son prochain 1/4 de finale aller de la coupe de la CAF prévu le dimanche 7 septembre au stade du 5-juillet face aux Camerounais de Coton-Sport de Garoa. Mohamed Haouchine