Cela s'est passé à Alger. Trois jeunes qui servaient d'intermédiaires dans une affaire de vente illégale de psychotropes ont été pris en otages par le chef d'un réseau criminel activant à Alger qui a exigé une rançon de 60 millions en contrepartie de leur libération. Selon les informations en notre possession, trois jeunes dealers novices ont été enlevés et séquestrés dans un appartement à l'ouest d'Alger. Leur rôle était dans cette affaire de remettre 80 boîtes de psychotropes à un autre dealer originaire de Boufarik (Blida). Mais ce dernier s'est avéré être une doublure qui travaillait pour le compte d'un autre réseau concurrent. Les membres du réseau ne voyant pas leur “marchandise” écoulée ni leur argent arriver, ont décidé de se venger prenant en otages les trois “intermédiaires” en exigeant le versement d'une rançon de 20 millions chacun pour les libérer. Les familles de deux leaders ont cédé et ont payé la rançon. Le pot aux roses a été découvert grâce au père du troisième otage qui a alerté les services de la gendarmerie de l'enlèvement de son fils. Ce dernier contacté par téléphone après sa “disparition” lui a avoué qu'il était séquestré. Les éléments de la brigade de la gendarmerie de Ouled Mendil (compagnie de Douéra) ont mené des investigations qui ont conduit à localiser l'endroit où était séquestré le jeune et à l'arrestation de 5 malfaiteurs dont 3 repris de justice qui étaient en compagnie d'une mineure. Présentés devant le tribunal de Koléa, trois des mis en cause ont été écroués pour association de malfaiteurs, menaces de mort, enlèvement, détention de drogue et psychotropes, incitation de mineure à la débauche. Le chef présumé du réseau qui se trouve en fuite est activement recherché ; l'enquête est toujours en cours.