À Batna, les habitations aux abords des rues sont à la merci des “boum boum” des voitures transformées en véritables discothèques ambulantes et des “vroum vroum” des motos, qui se transforment, de jour comme de nuit, en une véritable nuisance mal ressentie et mal supportée par la population et portant atteinte à la santé de chacun. Tous les âges sont menacés par les effets des nuisances sonores excessives, répétées, prolongées, parfois en l'absence des intervenants qui ont autorité pour réglementer, contrôler et réprimer. Aveugles au danger, sourds aux cris des autres et irrespectueux de leur tranquillité, les trublions et provocateurs continuent à mener leurs sarabandes ou leurs agitations bruyantes au nom de la liberté en oubliant que “la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui”. Les responsables et les élus de la ville doivent assumer leurs responsabilités et instaurer le respect de la population par ces personnes qui nuisent à leur tranquillité. Ces motos n'ont cure des lois et de l'ordre urbain. Une lutte contre les nuisances sonores devrait être imposée aux contrevenants, surtout que nous sommes à l'orée de l'été. En attendant ce qu'il se décidera, les citoyens n'ont devant eux qu'une seule solution celle de mettre les doigts dans les oreilles et pourquoi pas, de ne pas prendre de tranquillisants.