“La France ne diminuera ses émissions de gaz carbonique que si tout le monde s'y met (..)”. Or, il semble bien que pour ce faire, la France via l'Europe ait entamé “sa” révolution écologique en infligeant aux pays en voie de développement - qui auraient dû, il y a longtemps déjà, percevoir des indemnités pour pollution abusive et continue sur leurs continents et pays respectifs - la très controversée taxe carbone. La France n'en démord pas et en dépit de l'échec de la rencontre de Copenhague, la taxe carbone reste le cheval de bataille du président français qui risque, après les récentes déclarations de François Fillon, de faire cavalier seul. La question qui mérite d'être posée est relative à l'attitude que doit adopter l'Algérie face à cette directive qui occulte le droit international et bien d'autres accords qui l'annulent juridiquement de fait. Des mesures de réciprocité s'imposent dans la mesure où elles freineront l'étalement de cette instruction à d'autres secteurs qui touchent à la souveraineté nationale. Car la taxe carbone ne concerne pas Air Algérie en tant que société de transport aérien mais “la” compagnie nationale, algérienne.