Ce parc peut jouer un rôle dans la préservation du patrimoine, naturel, environnemental, animalier, écologique et de transmettre les connaissances au large public. Il contribue également aux programmes de protection de certaines espèces animales menacées, telles que mentionnées dans des conventions internationales auxquelles a adhéré l'Algérie. aDe nouveaux équipements viennent d'être installés à l'intérieur du parc animalier de Kissir, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Jijel, conférant une nouvelle dimension à cet espace de 24 hectares boisés, désormais idéal pour les moments de loisirs et de découverte. Une grande piscine hors-sol et d'autres installations du genre ont, assurément, apporté une note de gaieté à ce parc, devenu, depuis son ouverture en 2006, une destination sûre pour les visiteurs dont le nombre grossit considérablement en période de pointe, surtout en été, selon les gestionnaires de cet établissement dépendant du Parc de loisirs de Ben Aknoun (Alger). Une de ses qualités primordiales est d'être implanté dans un cadre naturel fabuleux -un véritable écrin de verdure heureusement sauvé in extremis de la gangrène du béton- au cœur d'une des plus belles régions de la corniche jijelienne, fréquentée par des millions d'estivants pendant l'été. Autre atout, au moins quarante-cinq espèces animales, locales et exotiques, y sont hébergées, une collection jugée modeste mais non négligeable, qui doit être cependant renforcée par l'apport de nouvelles espèces. De nouveaux enclos sont déjà érigés à cet effet. Des aires de pique-nique et de jeux pour enfants ainsi que des lieux de restauration sont également mis à la disposition des visiteurs qui viennent le plus souvent en groupes familiaux ou scolaires. Le nombre de véhicules et d'autobus stationnés à l'entrée renseigne sur cet engouement croissant. “On ne séjourne pas à Jijel sans faire un tour dans ce parc”, assure un visiteur, tout en souhaitant que de telles réalisations soient généralisées dans tout le pays. Le parc est également doté de cascades, conçues selon un système de recyclage en circuit fermé, ce qui donne un charme particulier à ce petit coin de verdure, dont le pouvoir d'émerveillement est renforcé par la proximité de la grande bleue mais aussi du barrage hydraulique de Kissir, mis en eau tout récemment. Au cœur de ce parc, le visiteur trouvera des panneaux explicatifs et pédagogiques pour observer et apprendre à connaître le loup, le lion, le chacal, l'hyène et autres espèces de tous les continents. Ainsi, ce parc peut jouer un rôle dans la préservation du patrimoine, naturel, environnemental, animalier, écologique et de transmettre des connaissances au large public. Il contribue également aux programmes de protection de certaines espèces animales menacées, telles que mentionnées dans des conventions internationales auxquelles a adhéré l'Algérie. Sa réalisation est considérée comme un projet citoyen dans la mesure où ce grand jardin aide à préserver l'environnement tant par sa valeur éducative que touristique, en s'affirmant comme la “vitrine” d'une wilaya verte. Armés de caméras ou d'appareils photos, ils sont nombreux à immortaliser “une aventure fantastique au cœur de la biodiversité”, comme le souligne un amoureux de la nature. La vie quotidienne de ce parc est rythmée par de nombreux événements “animaliers” : naissances, soins, arrivée de nouveaux animaux. Les récentes naissances sont celles de mouflons, selon une vétérinaire. Toute une équipe veille aux bons soins des hôtes qui se sont acclimatés dans ce milieu. Des agents spécialisés, appelés “animaliers”, leur préparent nourriture et eau, dans des habitats adaptés. Créé pratiquement ex nihilo, cet ensemble de détente ambitionne de devenir grand de par ses activités à la fois de découverte et de loisirs pour jeunes et moins jeunes.