RESUME : Ce soir-là, après avoir dîné, ils discutent longtemps. Wissam l'interroge sur les raisons de son célibat. Il est plus de minuit quand ils se mettent au lit. À sa grande surprise, il s'endort rapidement… 15eme partie Le lendemain, elle se lève et se croit seule. Mais Abdelghani est là, il est levé depuis longtemps et s'affaire doucement pour ne pas la réveiller. Elle le trouve en train de préparer le petit-déjeuner. Il y a des croissants et du pain au chocolat chaud. - Tu n'aurais pas dû, lui reproche-t-elle. - Tu étais si belle dans ton sommeil que j'aurais eu de la peine à te réveiller ! Il l'embrasse sur la joue. Elle lui a tendu ses lèvres. Elle en est un peu froissée. Maintenant qu'elle est sous son toit, qu'il a l'intention de l'épouser en passant par la mairie, elle aurait voulu qu'il fasse un pas pour rendre plus chaleureuse leur intimité. Presque un peu, elle regrettait les jours où il lui avait fait la cour, là, au moins, il lui prenait la main. Dans ses yeux, il y avait d'autres promesses. Elle avait l'impression qu'il n'attendait que de l'avoir à lui, sans rien attendre d'elle. Et cela l'inquiète car elle veut contribuer à son bonheur car il avait déjà tout fait. Il l'a prise sous son toit et s'apprête à lui donner son nom. Parce qu'il l'aimait…Wissam goûte à peine aux croissants mais prend du café, Abdelghani le remarque et la gronde un peu : - Quelques kilos ne feront que t'embellir… Prends-en un, ils sont délicieux ! - J'aurais préféré être un croissant, lui dit-elle, un sourire au coin de la bouche. Tu m'aurais croquée de bon matin ! - Wissam, tu sais que je t'adore et cela me fait de la peine que tu veuilles être un croissant, répond Abdelghani. Toi, tu es aussi fraîche la nuit que le jour et bien plus appétissante ! - Pourtant, tu ne m'as même pas regardée ! lui reproche-t-elle. - Chaque chose en son temps, répond Abdelghani en se levant. Quand sonnera l'heure, tu ne pourras pas m'échapper ! Va dans le salon, lui dit-il. Il y a des achats pour toi. Prépare-toi ! nous avons un programme chargé aujourd'hui. Wissam aurait voulu savoir de quoi il est fait mais Abdelghani ne veut rien lui répondre. Qui sait s'il lui plaira ? Abdelghani emmène Wissam chez une coiffeuse, puis ils se rendent chez un juge à qui ils exposent leur problème, vu que Wissam n'a aucun papier sur elle et que sa tante, tout comme son père, ne sont pas prêts à les lui donner. Le juge interroge longuement la jeune fille. Pour qu'il ne doute pas, elle lui affirme aimer Abdelghani et puisque le sentiment est réciproque, autant se marier. Tous deux sont majeurs et ils sont longuement réfléchis à leur situation. - Je vais convoquer votre famille. Abdelghani le prie de faire vite et lui remet les numéros de téléphone de la famille de Wissam ainsi que le sien. Une fois dehors, Wissam lui fait part de son inquiétude. - Comment a-t-il deviné que j'étais chez toi ? - Je lui avais dit que tu avais été reniée par ta famille et tu te serais retrouvée dans la rue si tu n'étais pas venue chez moi. - Où va-t-on maintenant ? lui demande-t-elle. - Des amis nous attendent au restaurant, lui apprend-il. Il y a quelques cousins et leurs femmes. Ils ne m'auraient jamais pardonné de passer sous silence un tel événement ! A. K. (À suivre)