à la fin des années 1950, dans un Mali qui vient tout juste d'accéder à l'indépendance, Malick Sidibé se prend de passion pour la photographie. En 1962, il ouvre son Studio Malick, qui existe toujours, et commence à tirer le portrait, en noir et blanc, des habitants de la capitale. Il photographie les jeunes qui viennent poser dans son studio dans leurs plus beaux atours, et ceux qu'il suit dans les boîtes de nuit et les surprises-parties le samedi soir, ou sur les bords du Niger, le dimanche. Les tirages de ces photos, collés sur des chemises et exposés pour que les clients puissent faire leur choix, ont été repris dans un ouvrage intitulé Chemises. Des habitants de Bamako, qui ont été photographiés par Malick Sidibé, racontent les séances.