Attribution des locaux commerciaux aux jeunes à Boghni : Des bénéficiaires saisissent le président de la République Le premier projet réalisé dans le cadre des “100 locaux commerciaux” à Boghni (50 km au sud de Tizi Ouzou) a été attribué dernièrement aux chômeurs. Au total, 87 jeunes ayant bénéficié des aides dans les dispositifs mis en place (Ansej, Cnac, Angem), après étude de leur dossier, ont reçu les clés lors d'une cérémonie qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale, au niveau de la salle des fêtes du siège communal, en présence des autorités locales. Dans une pareille attribution, même si de nombreux jeunes ont été satisfaits, un groupe de bénéficiaires mécontents ont adressé une doléance directement au président de la République. Dans cette lettre de contestation adressée à notre bureau régional, les rédacteurs ont soulevé certaines remarques. “En principe, lesdits locaux sont destinés aux jeunes bénéficiaires de l'aide à l'emploi dans le cadre de l'Ansej, de l'Angem et de la Cnac, et bien sûr ceux qui justifient d'une résidence dans la commune”, écrivent-ils en premier lieu. Avant d'ajouter : “Pis encore, on a réservé les rez-de-chaussée des bâtiments pour une catégorie de clientèle privilégiée. En ce qui nous concerne, les autorités nous ont invités à un tirage au sort pour débattre des locaux qui se trouvent aux étages supérieurs.” Si ce groupe juge être lésé par cette attribution, les membres de la commission d'éligibilité rétorquent cette accusation tout en signalant que ce dossier a été géré de manière transparente. F. I. Affaire du cambriolage du bureau de poste Zighout d'Aïn Oussera : Quatre ans de prison Le tribunal criminel près la cour d'Aïn Oussera a enfin rendu son premier verdict dans l'affaire du cambriolage du bureau de poste Zighout d'Aïn Oussera. L'ex-receveur, le dénommé A. B., a été condamné à 4 années de prison ferme, en plus du remboursement de 273 millions de centimes et du paiement d'une amende de 50 millions de centimes. Les évènements remontent à décembre 2009, lorsque, selon le responsable du bureau en question, cette poste avait fait l'objet d'un cambriolage de la part d'un groupe d'individus qui ne seront du reste jamais identifiés. Les arguments du principal accusé ayant fondu comme neige au soleil et jugés irrecevables par l'instruction, il sera procédé à l'arrestation immédiate du mis en cause. L'ex-chef d'établissement devra aussi répondre d'un autre chef d'inculpation, puisque la suite des investigations révélera un trou de près de 1,9 milliard de centimes dans les caisses dudit organisme, confortant la thèse d'un détournement qui pourrait alourdir davantage la peine. En effet, l'enquête avait mis au grand jour de graves incohérences entre les dépenses réelles et les fonds enregistrés dans le compte courant de cette structure postale, qui aurait été gonflé pour la circonstance. Affaire à suivre ! S. OUAHMED