C'est l'animation d'… “heures supplémentaires” qui prédomine en ce moment à l'APC d'un hameau qu'était, hier, un lieu-dit à peine distancé d'El-Biar. Devenue autonome eu égard au découpage administratif de l'an 1984, la municipalité de Beni Messous voit… “le temps qui court” au rythme du… “tube” du défunt groupe Alliage, sans qu'il soit apporté de l'amélioration à la lugubre qualité de vie. Mais qu'à cela ne tienne et pour y donner le change, il y a tout de même la voirie et partant l'asphalte, seul gage pour feindre d'y travailler sur le terrain. De manière certaine, c'est le mouvement en avant du progrès qui martèle à la porte de la qaria (la campagne) de Beni Messous, où le “messager” de la circonscription administrative de Bouzaréah espère bien y trouver bivouac à son baluchon. Et au bout de son bâton de pèlerin duquel se balance son ballot, l'“envoyé” “essor” a plus d'une ébauche dans sa chéchia qu'il se propose d'offrir aux villageois, pour peu qu'il y ait de l'opiniâtreté au-dessus de la mêlée de l'ovale table où se réunissent les… “chouyoukh d'el-baladia” (l'équipe municipale). Enfin et à l'allure où filent les feuillets de l'almanach, faut bien admettre que le temps ne joue plus en faveur d'une “ouahda” (un mandat électoral). Alors, et pour rattraper le temps et satisfaire aux promesses électoralistes, l'on se met à battre en… “brèche” tout ce qui peut être faisable d'ici à la date de la prochaine échéance électorale qui pointe de l'urne au… “triple” galon, autrement… “ventre à terre. De la sorte, l'arrivée inopinée du plénipotentiaire “mécène” de la wilaya déléguée de Bouzaréah vient à point nommé puisqu'il songe à ouvrir une route et son corollaire de trottoirs à proximité de l'axe qu'unit le sentier vicinal 45 au quartier dit La Carrière. Ainsi, l'honneur sera sauf pour la “baladia” ! Mieux, c'est l'exploit du jour ! Et à propos d'ouverture sur autrui, il est projeté d'y revêtir la route après avoir creusé l'enfilade d'avaloirs sur l'axe qui relie le siège de la Sûreté urbaine à la mosquée baptisée du nom de Mouad-Ibn-Djabel. Il se trouve qu'en même temps, le tapis d'asphalte absorbera l'écran de poussière de la piste du Sahel du chef-lieu du village et de l'autre axe qui relie la rue de la Révolution au quartier dénommé encore à la cinquantaine de logements en préfabriqué de Beni Messous. C'était là l'essentiel de l'appel à la concurrence pour y insuffler de la vie au hameau. De la sorte, et même si cela est une piètre image pour escompter y mettre plein la vue à l'adversité politique locale, en revanche, cela suffit au confort du villageois de se familiariser, enfin, avec l'aisance du bitume. Quant à l'équipe municipale et selon les ouï-dire de la vox populi locale, elle y verra là les fruits de prières. “C'est l'incantation au saint homme Sidi-Youcef de la localité, pour implorer la baraka du patron du village”, dit l'hilarant boute-en-train du village.