“En tant qu'amis et partenaires, les Etats-Unis sont prêts à partager des idées et travailler ensemble en vue de créer un avenir plus fort, diversifié et prospère”, a déclaré mercredi dernier l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, M. David D. Pearce, à l'occasion de la célébration du 234e anniversaire de l'indépendance des USA. Le diplomate, qui a évoqué les relations algéro-américaines en présence des représentants du gouvernement algérien, Karim Djoudi, ministre des Finances et de Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat, a longuement parlé des défis majeurs auxquels fait face le monde d'aujourd'hui. “Mais le combat pour la liberté ne s'est pas terminé à la fin de la guerre de Révolution. Tout comme nous nous sommes battus pour notre indépendance, 234 années auparavant, nous devons aujourd'hui — ensemble avec nos amis et alliés à travers le monde — lutter contre les forces de l'intolérance qui essayent d'utiliser la violence et la peur pour imposer leurs croyances au reste du monde”, a-t-il estimé. Et d'ajouter : “l'Algérie est un leader et un partenaire essentiel dans ce combat.” Pour l'ambassadeur, l'Algérie a mené une guerre de libération extrêmement dure. Et elle s'est battue — et se bat encore — contre le terrorisme et l'extrémisme. “Ce qui s'est passé, ici, a beaucoup d'importance pour l'Afrique, l'Europe, le Moyen-Orient, voire pour le monde entier. À travers une coopération élargie autour de la lutte contre le terrorisme et l'application des lois, nous travaillons main dans la main pour mettre fin aux activités des terroristes et des criminels qui menacent nos deux nations et la région”, a encore ajouté David Pearce. Pour étayer ses dires, l'ambassadeur rappellera la toute première visite d'un Attorney General, c'est-à-dire ministre de la Justice des Etats-Unis, en vue de signer un traité sur l'entraide judiciaire entre l'Algérie et les Etats-Unis. Sur le volet économique, l'ambassadeur a souligné que “les deux pays ont préparé les bases pour bâtir des relations économiques plus diversifiées et profondes”. D'ailleurs, il fera remarquer que malgré la crise financière qui a sérieusement affecté le commerce à travers le monde, “nos relations commerciales avec l'Algérie restent fortes”. “Ces relations commerciales se concrétisent par le fait que l'Algérie est notre quatrième partenaire dans la région, et nous sommes le partenaire commercial numéro un de l'Algérie”, a encore indiqué le diplomate, qui rappellera également que cette année “le département du commerce a envoyé la première mission commerciale officielle en Algérie. L'Agence de commerce et de développement a accordé sa première aide financière en Algérie en sept ans. Nous continuons à travailler avec le Conseil d'affaires Etats-Unis-Algérie pour la promotion des contrats commerciaux. En avril, sept chefs d'entreprise algériens ont été reçus à Washington par le président Obama dans le cadre du sommet présidentiel sur l'entreprenariat. Je crois que certains d'entre eux se trouvent parmi nous ce soir”. Le diplomate a, par ailleurs, évoqué le programme d'échanges. “Beaucoup d'Algériens ont pris part aux programmes de l'ambassade dans de nombreux domaines : partir aux Etats-Unis pour étudier, échanger des idées, se plonger dans la culture américaine, et bâtir une relation avec leurs homologues américains”, a-t-il dit. Et de conclure : “Ici en Algérie, nous travaillons de manière étroite avec nos partenaires de choix au sein du gouvernement, des communautés des affaires, de la culture, et de l'académie en vue de fournir un apprentissage de qualité de la langue anglaise, partager les récentes méthodes et ressources, et forger les liens entres les institutions algériennes et américaines.”