Les cours du pétrole reprenaient plus d'un dollar, hier, après cinq séances consécutives de baisse, dans le sillage de l'euro et des marchés d'actions. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août s'échangeait à 72,65 dollars, en hausse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Le “brut léger texan” (WTI) pour la même échéance gagnait 90 cents à 73,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Au lendemain d'une séance très morose lundi, les places asiatiques ont terminé en nette hausse et leurs homologues européennes grimpaient nettement à l'ouverture. Reflétant la confiance des investisseurs dans l'économie mondiale, les Bourses d'actions sont utilisées par les opérateurs du marché pétrolier comme jauge des perspectives de consommation d'énergie. Autre facteur stimulant les achats de pétrole, le dollar faiblissait face à l'euro, qui cotait près de 1,26 dollar pour un euro. La dépréciation du billet vert renforce le pouvoir d'achat des investisseurs non américains pour le pétrole vendu en dollars. Par ailleurs, elle incite les opérateurs à acheter des matières premières pour protéger leur portefeuille contre l'inflation. Les opérateurs devraient de nouveau concentrer leur attention cette semaine vers le golfe du Mexique, où une deuxième tempête tropicale pourrait se former, après le passage d'Alex. Le marché guettera également le rapport hebdomadaire sur les stocks et la consommation américaine de pétrole, publié jeudi avec un jour de retard en raison de la fête de l'Indépendance.