Nous sommes des habitants de la cité des 100-Logements à Tipasa-ville, simples fonctionnaires de l'Etat venus d'autres horizons et plus précisément résidents des blocs 6, 7 et 8. Depuis l'occupation de nos logement en 1994 jusqu'à présent, nous n'avons rien constaté comme amélioration de notre cadre de vie. Dans cette cité, devenue par la suite une cité-dortoir (semblant base de vie d'une société), plusieurs anomalies sont quotidiennement constatées, d'un côté, de la part de certains habitants, par manque de civisme et de savoir-vivre, et, de l'autre, le laxisme des autorités locales. Commençons par l'éclairage public : toutes les artères de la commune sont plus ou moins éclairées. Même la gare routière, lieu où il n'existe que des abribus, est mieux éclairée qu'un stade (gaspillage), de même que la route qui mène vers Chenoua, alors que des cités entières sont plongées dans le noir. Pour le ramassage des ordures ménagères, les travailleurs de l'apc, malgré le manque de moyens, font convenablement leur travail tout en enlevant les ordures en privilégiant certains endroits sur d'autres. Ainsi, un amoncellement d'ordures est constaté au niveau de notre cité dégageant des odeurs nauséabondes, en plus de la prolifération des moustiques, de rats et de chiens errants. Depuis la création de l'ancien siège de l'EPLF et avec ses nouveaux résidents, il a été constaté la création d'une nouvelle décharge sauvage à hauteur des escaliers donnant sur le marché couvert, et cela par le manque de civisme de certains habitants qui envoient leurs enfants en bas âge jeter leurs sachets à tout heure de la journée alors qu'ils doivent le faire de nuit. Un élu de l'APC à constaté de visu cette décharge. Aucun espace vert ni aire de jeux pour les enfants au sein de notre cité. L'opération démoustication au niveau communal se fait à l'aide de camion par le centre-ville et certains quartiers huppés tout en délaissant les caves des immeubles qui sont, la plupart du temps, inondées, d'où la constitution d'eaux stagnantes et la prolifération de moustiques et cafards volants.Cité gérée par l'OPGI, malgré que nous payions annuellement ou mensuellement nos loyers, les services de cette entreprise ne daignent par intervenir pour des travaux dépendant de leurs compétences, comme par exemple l'infiltration des eaux de pluie par les terrasses, le manque de lumière à l'intérieur des cages d'escaliers, les caves inondées, les moustiques, cafards et rats qui se propagent en nombre (moustique en plein hiver, du jamais vu), pas de concierge ni d'agent d'entretien, alors que leurs frais sont inclus dans le loyer. Pas de peinture depuis 16 ans. Pour eux, seule la cité des 200-Logements figure dans leur planning et elle est peinte tous les deux ans. Lors d'une opération de désherbage, les agents de l'OPGI faisaient leur travail, mais un cadre de cette dernière leur a ordonné de prendre leur matériel et de quitter les lieux. Les habitants de la cité des 100-Logts, Tipasa