On se rappelle que le coordinateur de la section football du MCA, Omar Ghrib, n'a pas été tendre envers le président de la Fédération algérienne de football et de l'instance que ce dernier gère. D'ailleurs, les différentes réactions de Ghrib, à travers la presse, n'ont pas été du goût du président de la FAF, qui a décidé de sévir en le sanctionnant. Une suspension de deux ans a été requise contre le dirigeant mouloudéen, même si ce dernier n'est pas un élu au sein du vieux club algérois. Ghrib a donné l'impression qu'il ne reculait pas d'un iota, mais, coup de théâtre, en fin de semaine dernière ! Une lettre, dont nous disposons d'une copie, a été envoyée par la direction du MCA au président de la FAF. Dans la lettre, on pouvait lire dans les propos collés au coordinateur de la section football, la demande de ce dernier l'indulgence de la part du président de la FAF. “En mon âme et conscience, je m'inscris en faux contre les écrits de la presse qui ne reflètent en aucune façon mes déclarations. Mes propos ont été totalement travestis dans le but de nuire aux bonnes relations que j'ai toujours entretenu avec les instances du football et j'en suis désolé”, lisait-on entre autres. Mais ce n'est pas encore fini. Re-coup de théâtre. Omar Ghrib nie en bloc avoir adressé une lettre d'excuses à Mohamed Raouraoua. “La lettre publiée par la presse, et dans laquelle il est fait état que j'avais adressé une lettre d'excuses à Raouraoua, n'était pas la mienne. Je ne suis concerné par cette histoire ni de près ni de loin. C'est Tafat qui l'a envoyée. Ceux qui me connaissent bien vous diront que je ne suis pas un gars qui fait marche arrière, d'autant que j'étais en train de défendre les intérêts de mon club. S'il y a quelqu'un qui doit présenter des excuses, c'est bien Raouraoua lui-même”, nous a déclaré Ghrib. Mais ce qui reste énigmatique, c'est le fait que la lettre comportait bien la griffe et la signature de Ghrib. La question est de savoir si la direction du MCA avait réellement adressé cette lettre d'excuses à l'insu de Ghrib.