Des intellectuels, penseurs et philosophes arabes ont affirmé que le chercheur et penseur algérien, Mohamed Arkoun, décédé mardi, était l'un des promoteurs de la pensée critique ayant défini une nouvelle méthode pour la lecture du patrimoine islamique basée sur l'analyse philologique et linguistique. Ces penseurs, dont les témoignages sur les œuvres et les contributions de Mohamed Arkoun ont été publiés jeudi par des journaux arabes, ont souligné que cette méthode semble différente dans son approche de la vision des intellectuels classiques et conservateurs. Mohamed Arkoun a donc reçu et de quelle manière la reconnaissance pour tout ce qu'il a apporté à la pensée critique du monde arabe et musulman. Mais, le plus surprenant nous vient de cette Algérie officielle qui ne reconnaît pas ses enfants pourtant aimés, adorés, respectés, adulés et considérés ailleurs pour leur intelligence. Ni condoléances officielles ni annonce de sa mort à la télévision publique, ni message de compassion à sa famille, et c'est logique que sa femme a pris la décision de l'enterrer au Maroc et non pas en Algérie qui l'a vu naître.