Les retraits immédiats de permis de conduire ont connu une hausse de 4,83% durant le 1er semestre de 2010, comparativement à la même période de l'année dernière. C'est ce qui ressort du bilan des accidents corporels de la circulation routière en zones urbaines, communiqué par la DGSN. 93 861 permis ont été confisqués, en effet, par les policiers durant les six premiers mois de l'année en cours contre 89 532 le 1er semestre 2009. Le nombre d'accidents et de blessés ont, en revanche, diminué, respectivement de 18,38 et 19,28%. De même, les délits routiers ont baissé de 17,91%, les infractions de mobilisation de 15,82%, les amendes forfaitaires de 35,68% et les mises en fourrière de 21,68%. À titre de comparaison, les cas de retrait de permis de conduire avec effet suspensif de la capacité de conduire enregistrés entre 2008-2009 étaient en hausse de 7,53% et les cas de retrait de permis de conduire sans effet suspensif de la capacité de conduire de 3,46%. En matière de dissuasion, 125 837 barrages routiers ont été dressés en 2009. Ce chiffre a été revu à la hausse, cette année, avec cette nouveauté de faire superviser chaque barrage par un officier de police. Quant au nombre de véhicules contrôlés en 2009, ils étaient de l'ordre de 6 072 445, actions soutenues par 3 027 opérations effectuées par l'équipage cinémomètre radar. Soit une hausse de 737 actes de surveillance radar par rapport à 2008. Des sanctions aux infractions au code de la route, le retrait de permis de conduire est la mesure la plus crainte par les conducteurs. La rétention du permis de conduire est synonyme pour les uns de plusieurs semaines d'arrêt de travail et l'impossibilité, parfois, pour les autres d'accompagner les enfants à l'école. En dehors de quelques infractions, à l'instar du stationnement interdit, la plupart des entorses aux règles de la circulation routière entraînent un retrait automatique du permis de conduire.