Une nouvelle expertise du commissaire des apports désigné sur ordonnance du tribunal des affaires de Bab El-Oued risque de chambouler la donne dans les prochains jours au sein de la formation de l'USM Alger en ce qui concerne principalement la configuration du conseil d'administration du club. En effet, cette note évalue l'apport de l'association au sein de ce conseil à 70 milliards de centimes. Cet apport comporte tout le patrimoine du club, à savoir le cercle de l'avenue Mira, les biens… et le patrimoine immatériel à commencer par le palmarès… Un chiffre qui change tout à l'USMA car il faut savoir que lors de la création de la société par actions de l'USMA, ce patrimoine avait été justement évalué dans un premier temps par un notaire à 10 milliards de centimes, soit beaucoup moins que la première évaluation. Avec un apport financier de 58 milliards de centimes, le groupe ETRHB de Haddad s'est retrouvé initialement majoritaire dans le conseil d'administration avec 83% des actions. Or, avec cette nouvelle donne induite par la nouvelle expertise du commissaire des apports, le groupe Haddad se retrouverait donc avec seulement 44% des actions, soit pas du tout majoritaire. Ces chiffres ont été révélés samedi lors de la réunion du bureau directeur de l'USMA, présidée par Saïd Allik. Le bureau a, du reste, incombé la faute au notaire et demande que les parties engagées dans la société, notamment le groupe Haddad, de s'asseoir de nouveau autour d'une table pour examiner cette situation engendrée par les révélations faites par l'expertise du commissaire des apports désigné sur ordonnance du tribunal des affaires de Bab El-Oued. Mais est-il possible encore de revenir sur les termes de la création de la société SPA USMA quand on sait que tout est déjà ficelé à ce niveau auprès des autorités compétentes et que M. Ali Haddad a déjà été désigné président-directeur général du club dans l'organigramme de ce dernier, même si celui-ci n'a pas encore été entériné par le bureau de l'USMA. Constaté hier par nos soins, le président Saïd Allik n'a pas voulu commenter les informations de Liberté se limitant à préciser qu'“il y a bel et bien un problème d'évaluation de capital à l'USMA”, sans aucune autre précision. à peine mise en place, la SPA USMA fait déjà face à sa première difficulté, certains n'hésitent pas à évoquer un possible retrait du groupe Haddad de l'USMA. Tout cela alors que sur le plan technique, l'équipe n'a récolté qu'un point en deux rencontres jouées à domicile, à Bologhine. à noter que Saïd Allik a révélé, hier, à Liberté que malgré le passage à vide de l'équipe, le coach Noredine Sadi “reste en place”.