Le manque d'infrastructures portuaires de dimension mondiale coûte très cher à l'économie nationale. Ne disposant pas de ports pouvant accueillir les grands bateaux de transport de marchandises, les containers en provenance des pays d'Asie et d'Amérique à bord de gros navires, se voient dans l'obligation de transiter par les ports européens pour s'acheminer ensuite vers l'Algérie à bord d'autres bateaux qui peuvent entrer aux ports algériens. Les services de Maersk (32% des capacités) relient les grands ports algériens avec les hubs de la compagnie localisés à Algesiras et Gioia Tauro. MSC (30%) opère principalement les routes triangulaires Valence-Barcelone-ports algériens. La CMA-CGM (20%) dessert les ports algériens depuis sa base principale de Marseille, alimenté depuis Barcelone et Gênes. Cette situation fait que le coût du transport chez nous représente 10% du coût de la valeur de la marchandise alors que dans les pays développés, il est de moins de 4%. Ce manque d'infrastructures fait perdre à l'Algérie 2,6 milliards de dollars annuellement.