“Nous sommes aujourd'hui devant un moment de l'histoire de l'Algérie, marqué par une conscience militante qui mérite d'être étudiée”, a déclaré, hier, le ministre des Moudjahidine, Mohamed-Chérif Abbès, à l'occasion de la commémoration de la Journée du massacre des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, tenue à l'université de M'sila. Des membres des bureaux de wilaya des organisations afférentes aux moudjahidine, les Scouts musulmans algériens, ainsi que de nombreux moudjahidine ont pris part à cette cérémonie. “Pour mieux comprendre le sens de ces manifestations, il convient de les restituer dans le contexte de l'époque. Loin d'être une bavure isolée, cette répression résulte d'une véritable “terreur d'Etat colonial” mise en place par le préfet de police Maurice Papon pendant plusieurs semaines, qui s'inspira des expériences coloniales de répression des mouvements insurrectionnels algériens des années précédentes”, a-t-on conclu lors de l'intervention des orateurs.